Le processus qui permet de valider les transactions des cryptomonnaies nécessite une énorme puissance de calcul. Et pour générer cette puissance, il faut alimenter les datacenters et donc générer beaucoup d’énergie électrique.
Ainsi, selon Benjamin Jones, professeur de l’Université du Nouveau-Mexique, il faut au moins 110 térawattheures, soit ce que consomme un pays comme la Norvège en une année! Le souci est qu’actuellement, l’énergie utilisée est d’origine fossile, ce qui implique donc une pollution carbonée.
Une solution serait d’utiliser des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectrique…) ou bien encore d’utiliser des processus qui demandent beaucoup moins de puissance de calcul. Selon la société qui gère l’Ethereum, cette dernière souhaite ainsi adopter une méthode qui réduira la consommation électrique de 99 %.
Benjamins Jones pense ainsi qu’il est possible d’obtenir une cryptomonnaie « propre » ne causant pas de dommages environnementaux. Selon une étude publiée dans Nature Communications, en 2024 l’empreinte carbone des cryptomonnaies avoisinerait les 130 millions de tonnes de CO2, il est donc plus que temps d’agir.