Une nouvelle tude mene auprs de 3 000 personnes rvle que, bien que 58 % des utilisateurs de technologies ayant eu accs une formation ou un enseignement en matire de cyberscurit affirment tre plus mme de reconnatre les messages de phishing et les attaques connexes, 34 % d’entre eux ont tout de mme t victimes d’au moins un type de cybercriminalit.
L’tude de la National Cybersecurity Alliance et de CybSafe montre que sur plus de 1 700 incidents cybercriminels rvls par les participants, 36 % taient des attaques de phishing qui ont entran une perte d’argent ou de donnes, tandis que 24 % dclarent avoir t victimes d’un vol d’identit.
« La cyberscurit n’est plus un domaine que l’on peut simplement dlguer« , dclare Lisa Plaggemier, directrice excutive de la National Cybersecurity Alliance. « Dans un monde o les particuliers, les entreprises et les organisations de tous types s’appuient de plus en plus sur des appareils numriques pour mener leurs activits quotidiennes, chacun a un rle jouer dans la sauvegarde des donnes et des informations. C’est pourquoi il est si important d’valuer systmatiquement la position des individus sur toutes les questions lies au paysage de la cyberscurit, afin que nous puissions travailler ensemble et construire une communaut de cyberscurit plus forte, capable de tenir tte aux mauvais acteurs. »
Alors que 45 % des personnes interroges dclarent tre « toujours connectes Internet« , 62 % des utilisateurs n’ont pas du tout accs des connaissances en matire de cyberscurit et un tiers d’entre eux disent compter sur l’aide de leurs amis et de leur famille.
Les participants des tats-Unis sont systmatiquement plus susceptibles d’avoir t victimes de cybercriminalit. Il existe galement des diffrences entre les gnrations : 20 % des millnaires et 18 % de la gnration Z se sont fait voler leur identit au moins une fois. En comparaison, 27 % des millniaux et 34 % de la gnration Z ont perdu de l’argent ou des donnes cause d’une cyberactivit nuisible comme le phishing. Ces chiffres diffrent sensiblement de ceux des baby-boomers, dont 92 % dclarent ne jamais s’tre fait voler leur identit et 88 % n’ont jamais perdu d’argent ou de donnes la suite de cyberattaques.
Il semble que les cybercrimes ne soient pas non plus signals : 26 % des victimes d’usurpation d’identit et 31 % des victimes d’hameonnage n’ont pas signal leurs incidents directement aux fournisseurs de services ou aux forces de l’ordre. Les chiffres concernant les escroqueries l’amour et la cyberintimidation sont encore pires : 45 % des victimes d’escroqueries l’amour et 48 % des victimes de cyberintimidation disent ne pas avoir signal les incidents lorsqu’ils se sont produits.
Bien que 78 % des personnes interroges considrent que la scurit en ligne est une priorit et que 66 % pensent qu’elle est ralisable, 46 % d’entre elles dclarent se sentir frustres lorsqu’elles tentent d’assurer leur scurit en ligne, et 39 % des utilisateurs qui tentent d’assurer leur scurit estiment que les informations ce sujet sont confuses.
Les mauvaises habitudes persistent galement : 36 % des personnes interroges ne crent pas toujours des mots de passe uniques, tandis que 18 % seulement ont tlcharg un gestionnaire de mots de passe. 43 % des personnes interroges dclarent n’avoir jamais entendu parler de l’AMF, et 37 % n’ont pas activ les mises jour automatiques des logiciels. Par ailleurs, seuls 43 % des individus dclarent sauvegarder leurs donnes « toujours » ou « trs souvent ».
« Nous approchons d’un point o tout le monde sera connect Internet en permanence, et malheureusement, cela signifie que tout le monde a le potentiel d’tre vulnrable des cyberattaques de base« , ajoute Mme Plaggemier. « Les entreprises, les organisations, les coles et mme les amis et la famille doivent faire de l’adoption de comportements de scurit une priorit. L’augmentation de l’adoption et l’limination des checs au cours du processus global de maintien de la scurit doivent faire l’objet d’une approche tous azimuts.«
Source : Cybsafe
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