Quiconque cherche à acquérir plus de responsabilités professionnelles se doit de posséder un large éventail de compétences. Cela peut se faire via l’expertise technique, la connaissance approfondie d’un sujet en particulier ou l’accumulation d’expériences diverses.
Cinq experts donnent leur avis sur les stratégies les plus à même de présenter un bon retour sur investissement professionnel.
1. Développez une large expérience professionnelle
Brandon Hootman, DPO chez Caterpillar, affirme que les jeunes professionnels ne doivent pas rester cantonnés à un seul poste, mais plutôt découvrir toutes les activités des entreprises pour lesquelles ils travaillent.
« L’enrichissement professionnel est une chose à laquelle il faut prêter attention », dit-il. « Veillez à obtenir une expérience transversale. Etre impliqué dans la gestion et le développement de son parcours professionnel est quelque chose d’important. »
Le DPO conseille également de chercher des employeurs capables de vous faire découvrir le fonctionnement d’une entreprise dans son ensemble. « C’est quelque chose que nous avons fait avec un certain succès », se réjouit-il. « Vous pouvez être spécialisé dans un domaine technique particulier, tout en ayant connaissance des enjeux business qui gravitent autour de vos projets. »
2. Entourez-vous d’experts qui vous aident à garder une longueur d’avance
Bev White, PDG du service de recrutement Nash Squared, confirme que la formation transsectorielle est cruciale. Elle conseille aux jeunes professionnels de toujours garder un œil sur l’avenir.
« C’est une question d’adaptation », estime-t-elle. Il faut se demander : « Mes compétences actuelles seront-elles encore pertinentes ou utiles dans deux ou trois ans ? Si ce n’est pas le cas, comment puis-je me perfectionner ou me reconvertir, ou permettre à mon équipe entière de rester au top ? »
Avoir toujours une longueur d’avance n’est pas forcément simple. Il faut savoir s’adapter rapidement aux nouvelles exigences du marché, saisir les occasions qui se présentent et être capable de changer de voie si c’est nécessaire. Pour la PDG, il est nécessaire que les jeunes trouvent des mentors ou des experts capables de les aider dans leurs choix de carrière.
« Il existe de nombreux cabinets qui peuvent vous aider là-dedans, mais vous avez probablement aussi des personnes dans votre propre équipe qui peuvent vous donner des conseils sur le sujet », note-t-elle.
3. Trouvez ce qui vous passionne
Stephen Booth, DSI de l’université de Coventry, estime que les jeunes professionnels devraient être guidés par leurs passions et non par un objectif de carrière prédéfini.
« Ne vous concentrez pas sur la construction d’un plan de carrière tout tracé. Trouvez quelque chose qui vous passionne et faites-le », conseille-t-il. Le DSI parle d’expérience. Ce responsable s’est orienté vers l’IT parce qu’il aimait la programmation. Au fil de sa carrière et de son implication dans les différents projets de l’entreprise, il a commencé à accéder à des postes de responsabilités et à gravir les échelons professionnels de la structure.
« A force de travailler sur différents projets avec différents clients, des opportunités se sont présentées à moi », raconte-t-il. « Tentez des choses. Déterminez ce que vous aimez faire et ce qui vous passionne. Si vous êtes passionné, vous serez bon dans votre domaine et de nouvelles portes s’ouvriront »
Stephen Booth est peut-être DSI aujourd’hui, mais il reconnaît que peu de gens commencent leur carrière avec l’intention de devenir cadre supérieur – et c’est tant mieux. « Si vous vous lancez avec l’intention de devenir DSI d’ici 15 ans, c’est possible. Mais honnêtement, si vous aimez ce que vous faites, concentrez-vous là-dessus et les opportunités viendront à vous. Si vous êtes attentifs, vous pourrez les saisir au vol ».
4. Ne cherchez pas « toujours plus gros »
Gerardo del Guercio, architecte de solutions chez Prostate Cancer UK (PCUK), reconnaît que son entreprise ne peut pas rivaliser avec les opportunités offertes dans les grandes entreprises, mais affirme que PCUK peut offrir aux nouveaux talents quelque chose de différent. Il conseille également de choisir très attentivement l’entreprise dans laquelle vous voulez commencer votre carrière.
« En tant qu’organisation caritative, c’est difficile d’être attrayant, car nous sommes en concurrence avec de très grandes entreprises », souligne-t-il. « Mais l’une des choses que nous offrons à nos recrues est la possibilité de peser au sein de l’entreprise. Nous leur permettons d’acquérir de l’expérience dans tout le spectre technique, qu’il s’agisse de comprendre ce qui arrive aux données ou la façon dont elles sont déplacées. »
Gerardo del Guercio conseille donc aux jeunes de chercher un employeur qui leur confiera rapidement des responsabilités, plutôt que de les laisser éternellement travailler sur des tâches du quotidien.
« Vous pouvez travailler dans une grande entreprise afin de polir votre CV, mais vous n’aurez aucune responsabilité », met-il en garde. « Si vous vous réveillez le matin et que votre logiciel n’a pas bien fonctionné pendant la nuit, dans une association caritative cela peut avoir des conséquences directes. Mais tout le monde vous soutiendra parce que vous êtes un élément vital au sein d’une équipe soudée. »
5. N’ayez pas peur d’être vulnérable
Simon Liste, directeur de l’IT dans un fonds de pension britannique, affirme que la clé du succès tient dans les valeurs qui habitent chacun et chacune. Si les compétences techniques sont importantes, il souhaite surtout que les jeunes professionnels fassent preuve d’intégrité et d’honnêteté.
« L’important n’est pas ce que vous faites, mais comment vous le faites », défend-il. « Les compétences techniques, cela s’apprend, moi je recherche des personnes respectueuses, engagées et dotées d’une excellente éthique de travail. Je n’ai pas besoin de quelqu’un qui va essayer de m’impressionner à coup de CV. Je veux quelqu’un qui souhaite simplement continuer à s’instruire. »
Si les jeunes professionnels peuvent emprunter plusieurs voies pour entrer dans le monde du travail, que ce soit directement via un poste à temps plein ou via un cursus d’apprentissage, le directeur de l’IT estime qu’une attitude proactive est souvent préférable à un CV bien garni.
« Les gens doivent être honnêtes afin d’apprendre et d’évoluer », fait-il valoir. « Il n’y a pas de mal à se montrer vulnérable. C’est normal de dire : « Je ne sais pas comment faire ça. » Ce n’est pas grave, car vous travaillerez normalement avec quelqu’un qui sait. »
Source : ZDNet.com
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