Jouer aux jeux vidéo, ça peut rapporter gros. Dans le top 1000 des plus grandes fortunes de l’e-sport, en 2023, les mieux classés sont millionaires, voire multimillionaires. Ils jouent à Dota 2, League of Legends, Counter-Strike ou Fortnite. Parmi ces gameurs professionnels, il n’y a quasiment que des hommes. On ne compte à vrai dire qu’une seule femme, à la 451e position, c’est tout.
Pourtant, l’ensemble des compétitions sont mixtes et peuvent en théorie accueillir aussi bien des joueurs que des joueuses. Pour comprendre ce manque de mixité soutenu par un sexisme structurel, il faut se tourner vers la sociologie, la culture du gaming et l’histoire du jeux vidéo.
Sources :
- Baromètre France Esports 2022
- Chiffres rassemblés sur les compétitions, gains, jeux et joueurs, Esportsearnings.com
- « Beyond 50/50 : breaking down the percentage of female gamers by genre », Quantic Fondery, 2016
- « Choosing to compete : how different are girls and boys ? », Alison L. Booth et Patrick Nolen, Australian National University, 2009
- « Gender differences in time use across age groups : a study of ten industrialized countries, 2005–2015 », PLOS One, 2022
- Bryter’s Female Gamer Survey 2020
- Rencontres esport & mixité, Women in Games France
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