Qu’ils le veuillent ou non, les constructeurs d’appareils électroniques vont devoir embrasser le droit à la réparation. Des législations sont en préparation aux États-Unis comme en Europe pour leur forcer la main. Lenovo a décidé de devancer l’appel.
La meilleure défense reste encore l’attaque. Plutôt que d’être contraint par la loi ici et là dans le monde, Lenovo a annoncé que « plus de 80 % de nos appareils pourront être réparés chez le client, par le client, ou par le canal de distribution », selon Luca Rossi, président du groupe Intelligent Devices du constructeur. L’entreprise compte atteindre cet objectif avec une approche « axée sur la facilité de maintenance ».
Une nécessité environnementale
Terminé les batteries, stockage SSD « et bien d’autres éléments » soudés et impossibles à remplacer dans les produits Lenovo. Ces composants seront au contraire « accessibles pour que le client puisse effectuer les réparations chez lui, ce qui permettra de réduire considérablement les déchets », ajoute-t-il.
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Lenovo, qui est le premier constructeur mondial de PC, a plutôt bonne réputation dans le domaine de la réparabilité. Ses produits sont généralement assez simples à réparer. Contrairement aux Mac qu’Apple verrouille de plus en plus (mémoire vive, stockage, GPU…), il ne devrait pas être trop compliqué pour Lenovo de remplir sa part du contrat du droit à la réparation. Il faudra cependant voir si cette bonne volonté s’étendra vraiment au-delà des PC, le constructeur étant aussi propriétaire de Motorola.
L’urgence écologique va conduire l’Union européenne à serrer la vis pour que les smartphones et autres gadgets high tech durent plus longtemps. Mi-juin, le Parlement européen votait un texte imposant des batteries faciles à retirer et à remplacer.
Source :
The Register