Si vous êtes encore sur Windows 10 (comme des millions d’utilisateurs à travers le monde), il va falloir commencer à s’inquiéter : le système arrive en fin de vie et Microsoft rappelle l’échéance.
Microsoft rappelle ainsi à toutes et à tous que le support de Windows 10 s’arrêtera officiellement le 14 octobre 2025. À partir de cette date, le système ne sera plus entretenu par Microsoft, ce qui pourrait représenter des risques sécuritaires pour les utilisateurs.
Mauvaise nouvelle : l’OS est encore massivement utilisé à travers le monde. Et cela s’explique par une raison simple : même si Windows 11 est proposé gratuitement en migration, le système impose quelques prérequis matériels, comme un processeur récent, une carte mère avec SecureBoot 2.0 et puce TPM 2.0… Passer à Windows 11 n’est donc techniquement pas possible pour une grande majorité des PC de plus de 3 ou 4 ans, et qu’on se le dise, il y a peu de chances que les utilisateurs mettent la main au porte-monnaie simplement pour pouvoir passer sous Windows 11.
Pour les « encourager », Microsoft multiplie toutefois les opérations et la dernière jouer sur la corde alarmiste à grand renfort d’encarts s’affichant en plein écran sur les machines sous Windows 10 rappelant l’urgence de la situation…
Avec 70% de parts de marché, Windows 10 est le grain de sable dans la machine Microsoft qui souhaite avancer, sans souhaiter revenir sur ses engagements au niveau de la sécurité de Windows 11 et donc des prérequis…
Pour forcer un peu plus la main aux professionnels, la fin du support de Windows 10 impliquera également la fin de la prise en charge de la suite Microsoft 365 sur l’OS… Il faudra donc à minima basculer sur Office 2021.
Quelles alternatives pour les utilisateurs ?
Pour l’instant, Microsoft souhaite maintenir le cap coute que coute. Si votre ordinateur est compatible avec Windows 11, la migration n’est pas un processus très compliqué ni très long.
Si votre PC n’est pas compatible avec W11, deux choix s’offrent à vous : vous orienter vers le programme (payant) Extended Security Upgrade qui permet d’obtenir des mises à jour critiques pendant trois ans (les prix sont progressifs, avec une facture totale d’environ 400€ sur 3 ans).
L’autre choix est de s’orienter vers des versions modifiées de Windows 11. Il est ainsi possible de forcer l’installation de W11 en modifiant les clés de registres pour contourner les vérifications de la présence de puce TPM et de SecureBoot. Autre option : s’orienter vers des images de W11 n’intégrant pas ces modules, comme Rufus notamment, ou même changer de crémerie et s’orienter vers une distribution Linux.