Comment l’inefficacité de votre centre de données nuit au dévelop …

Comment l'inefficacité de votre centre de données nuit au dévelop ...



Nombre d’entreprises choisissent encore de sur-provisionner leurs centres de données et leurs besoins informatiques. Et cela a une incidence sur les politiques de développement durable des entreprises mentionne John Frey, technologue en chef de la transformation durable chez Hewlett Packard Enterprise (HPE).

Dans le détail, il explique que HPE livre ses appareils réglés pour fonctionner à leur niveau le plus efficace, avec des performances énergétiques optimisées. Cependant, il note que les clients désactivent souvent ce réglage par défaut dès qu’ils reçoivent le nouveau produit. Pourquoi ? Parce qu’ils pensent que ce réglage prive leur système de la puissance de calcul dont il ont besoin.

« Nous concevons nos produits pour qu’ils fonctionnent de la manière la plus efficace possible. La question est de savoir comment inciter les clients à le laisser ainsi », dit M. Frey à ZDNET, lors d’u entretien réalisé en marge du salon HPE Discover 2024.

Les entreprises exploitent leur centre de données à un taux d’utilisation de 30 %

Il note que la plupart du temps, les entreprises exploitent leur centre de données et leurs infrastructures informatiques à un taux d’utilisation de 30 %. Et qu’elles choisissent de sur-provisionner pour atténuer leur anxiété liée à des craintes de pannes.

Ces entreprises se retrouvent donc avec une pile de matériel hyper efficace, mais utilisée de manière inefficace. HPE tente d’aider ces clients à utiliser ses produits plus efficacement, ce qui permettrait de réduire l’énergie nécessaire à l’alimentation de ces systèmes dit-il.

L’éducation des clients et le changement d’état d’esprit jouent un rôle important dans les efforts de développement durable assure le technologue.

Le rack moyen fonctionnait entre 3 et 5 kilowatts il y a 10 ans, il est passé à 20 kW

Interrogé sur les principaux obstacles à la construction de centres de données plus durables, M. Frey fait aussi remarquer que la stratégie de la taille unique ne fonctionne plus. Et ce en particulier dans le contexte de l’augmentation des charges de travail liées à l’intelligence artificielle (IA)].

Les installations qui alimentent les applications d’intelligence artificielle auront besoin de refroidissement liquide pour maintenir ou améliorer l’efficacité énergétique de ces environnements à forte intensité de calcul. Reste que l’utilisation de l’air ambiant peut être suffisante pour refroidir les centres de données qui fournissent des applications plus générales, explique t-il.

M. Frey pense que la plupart des opérateurs de centres de données finiront par prendre la même direction, car les nouveaux processeurs génèrent plus de chaleur. Le rack informatique moyen fonctionnait entre 3 et 5 kilowatts (kW) mais cette puissance a augmenté au cours de la dernière décennie pour atteindre plus de 20 kW pour les charges de travail informatiques courantes, fait-il remarquer.

Charges de travail d’IA : 50 kW par rack

Et les besoins en énergie augmentent encore avec les racks qui exécutent des charges de travail d’intelligence artificielle d’entraînement de modèles, atteignant plus de 50 kW par rack. L’air ambiant n’est alors plus suffisant pour refroidir ces environnements.

La demande de refroidissement liquide propulse le marché de la gestion thermique des centres de données à 7,67 milliards de dollars de revnus par an, selon la société de recherche et de conseil technologique Omdia. Ce marché devrait progresser à un taux de croissance annuel composé de 18,4 % jusqu’en 2028.

« Malgré de fortes perspectives de croissance, l’industrie est confrontée à des défis liés aux contraintes de la chaîne d’approvisionnement en matière de refroidissement liquide et à l’adoption de pratiques durables » note l’étude.

« Le refroidissement liquide émerge comme la technologie la plus importante du secteur »,

Le cabinet ajoute que l’intégration de systèmes de refroidissement optimisés pour l’IA, les partenariats stratégiques avec les fournisseurs et la recherche de solutions écoénergétiques et respectueuses de l’environnement façonneront le développement de cette industrie dans les années qui viennent.

« Le refroidissement des centres de données devrait représenter un marché de 16,8 milliards de dollars d’ici 2028. Le refroidissement liquide émerge comme la technologie la plus importante du secteur », a déclaré Shen Wang, analyste principal d’Omdia.



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.