BNP Paribas et Bpifrance investissent dans Kriptown …

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Si les crypto-actifs ont en apparence moins la cote après plusieurs scandales financiers et un cycle de bear-market, la finance traditionnelle n’en continue pas moins de s’intéresser au domaine de la tokenisation d’actifs. A l’image de Société Générale.

Nouvelle illustration avec l’entrée de BNP Paribas et Bpifrance au capital de Kriptown.

Cette fintech française est spécialisée dans la finance tokenisée. La startup vient de réaliser une série A de 4,2 millions d’euros.

Dossier d’agrément SNR DLT en cours

Le tour de table a donc été mené par les deux institutionnels français ainsi que par Centilux Family Office. Une participation accueillie comme un succès par le cofondateur de Kriptown, Mark Kepeneghian.

Le dirigeant y voit une validation du projet de l’entreprise “de réinventer le fonctionnement des infrastructures de marché est en parfaite cohérence avec leur vision de l’innovation.” Pour atteindre cette ambition, la startup doit auparavant décrocher l’aval de l’ACPR.

Kriptown a déposé une demande d’agrément SNR DLT (Système de Négociation et de Règlement) auprès du régulateur du secteur dans le cadre du nouveau Règlement Européen DLT Pilot Regime. Pourquoi cette démarche ?

Création d’une bourse européenne des actions PME

La startup ambitionne ainsi de combiner les fonctions de MTF (Marché de Négociation Multilatéral) et de CSD (Dépositaire Central de Titres) “au sein d’une même infrastructure, garantissant un règlement-livraison instantané sans risque de contrepartie.”

Cette infrastructure est basée sur la blockchain. Kriptown l’exploitera pour déployer une bourse européenne dédiée aux PME. Le principe de la bourse consiste à utiliser la tokenisation pour traiter trading d’actions de PME et levées de fonds.

Émises sous forme de tokens, les actions des PME cotées “seront ainsi échangeables sur un marché secondaire accessible 24h/24 et 7j/7”, met en avant Kriptown. La promesse pour ces entreprises est ainsi de leur fournir des solutions de financement en fonds propres, jugées aujourd’hui “limitées.”

Promesse de financement et de liquidité

Mais la future bourse cible avant tout les gestionnaires d’actifs et les investisseurs particuliers. Et ce en leur donnant accès à un marché secondaire des actions de PME “avec l’avantage supplémentaire de la liquidité.”

“Cette nouvelle classe d’actifs permettra d’élargir considérablement l’offre d’actifs éligibles au PEA-PME”. Soit un produit d’épargne réglementé dont la rémunération “est aléatoire” et sans “garantie de conservation de capital.”

“Le PEA-PME est destiné à financer les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises à taille intermédiaire (ETI). Il fonctionne comme un PEA bancaire, à l’exception du plafond des versements (225 000 €) et des titres qui peuvent y être investis”, précise l’État.



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