La mission Chandrayaan-3 réalisée en août dernier a démontré les capacités de l’Inde en matière de missions spatiales en réalisant une première : poser un alunisseur dans une région proche du pôle sud de la Lune et y déployer un rover.
Entre la course de vitesse avec la mission russe similaire Luna-25 qui s’est finalement crashée et la nouveauté du terrain à explorer, l’agence spatiale indienne ISRO n’a pas manqué de sujets passionnants à révéler au monde.
Des missions de plus en plus ambitieuses
Le succès de telles missions facilite grandement le développement des projets suivants et l’Inde n’en manque pas ces prochaines années. Elle prévoit déjà d’envoyer ses trois premiers astronautes indiens dans l’espace durant trois jours l’an prochain dans le cadre d’une mission Gaganyaan dont elle développe la capsule spatiale, tout en ayant envoyé une sonde Aditya-L1 à proximité du Soleil.
Le premier ministre indien Narendra Modi a balisé les prochaines étapes du programme spatial indien avec des « objectifs nouveaux et ambitieux » témoignant de sa volonté de compter comme une puissance spatiale à part entière.
Une station orbitale puis une présence humaine sur la Lune
Cela passera par l’établissement d’une station orbitale Bharatiya Antariksha à partir de 2035 puis par l’envoi de premiers astronautes indiens sur la Lune d’ici 2040, soit une dizaine d’années après le programme Artemis de la NASA qui doit renvoyer des humains sur le sol lunaire avant la fin de la décennie.
A côté de ces projets majeurs, l’agence spatiale indienne envisage également plusieurs missions interplanétaires, dont une vers Vénus et un autre vers Mars pour tenter d’y poser un atterrisseur après y avoir déjà envoyé un orbiteur.