Avec le rachat d’Imperva, Thales veut changer de statut dans la cybersécurité

Le e-commerce gagne encore du terrain sur le Vieux Continent



Après l’entreprise australienne Tesserent, Thales continue à faire son marché dans la cybersécurité. Mais cette fois-ci, le florissant groupe d’électronique de défense français a vraiment sorti le carnet de chèques. Il vient ainsi de mettre sur la table 3,6 milliards de dollars pour racheter Imperva à la société d’investissement Thoma Bravo, qui s’était offert en 2018 l’entreprise pour 2,1 milliards de dollars.


Ce rachat, « une étape clé » selon Patrice Caine, le patron de Thales, doit hisser l’industriel français au rang de « leader mondial » de la sécurité informatique. Outre des synergies de 110 millions d’euros, Thales estime en effet que ses activités sont fortement complémentaires avec celles d’Imperva.

2,4 milliards d’euros en cybersec

La firme prévoit ainsi de rassembler ses activités de sécurité informatique autour de trois grands piliers, l’identité, la sécurité des données et la sécurité des applications. Des thématiques déclinées ensuite dans des produits de sécurité à destination des entreprises et des clients critiques, comme les Etats, ainsi que dans « une suite complète de services. »


Autant de produits et services rassemblés au sein de Thales Identité et sécurité numériques (DIS) qui doivent permettre à l’entreprise d’atteindre un chiffre d’affaires dans la cybersécurité d’environ 2,4 milliards d’euros. Un objectif toutefois conditionné à l’accord des autorités réglementaires sur cette acquisition.

Fondateur de Check Point 

Spécialisé dans la sécurité des applications et la sécurité des données, Imperva est basée en Californie. Le portefeuille de l’entreprise rassemble des solutions de pare-feu, de protection contre les attaques en déni de service, ou encore de gestion des données pour contrer des fuites de données.



Connue à sa création sous le nom de WebCohort, la société avait été lancée par l’un des fondateurs de Check Point, Shlomo Kramer. La firme, qui compte un tiers des entreprises du « Fortune 100 » – les cent plus grandes entreprises américaines – comme clientes, a réalisé plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022 et compte enfin environ 1400 salariés.




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