Bonus réparation pour les produits électroniques : ça commence bien !

Bonus réparation pour les produits électroniques : ça commence bien !


Pour tenter de réduire les volumes de déchets électroniques et inciter les consommateurs à faire réparer leurs appareils électriques et électroniques défaillants plutôt que de les racheter à neuf ou de les laisser dormir dans un tiroir, le gouvernement a mis en place un dispositif devant faciliter leur réparation.

Le bonus réparation est en fait un forfait appliqué par les réparateurs et retirant quelques dizaines d’euros (de 10 à 45 € selon la catégorie de produit éligible) à la facture.

Cela rend la réparation moins douloureuse et plus intéressante qu’un achat neuf tout en prolongeant utilement la durée de vie des appareils, réduisant également son empreinte environnementale sur son cycle de commercialisation.

Un bonus réparation bien accueilli

Le dispositif est en place depuis le 15 décembre 2022, en association avec une liste de réparateurs agréés certifiés QualiRépar, dont la liste s’étoffe peu à peu et semble avoir trouvé son public.


En quatre mois d’existence, plus de 20 000 utilisateurs auraient profité du bonus réparation avec une ristourne moyenne de 24 euros, indique l’AFP, les appareils les plus réparés étant le lave-linge et le lave-vaisselle, le téléphone n’arrivant qu’ensuite et sachant que la moitié des produits pris en charge n’a pas eu besoin de pièce détachée.

Plus de 500 000 réparations pourraient ainsi bénéficier de la remise cette année, profitant de la montée en puissance du dispositif qui bénéficie d’une enveloppe de 410 millions d’euros sur six ans financée par l’éco-contribution comprise dans le prix des appareils neufs.

Un dispositif dans l’effort de transition écologique

Il reste que le volume de DEEE (déchets électriques et électroniques) a encore représenté 1,8 million de tonnes en 2022, revenant aux niveaux pré-pandémie. Au-delà de la réparation qui permet de prolonger l’usage des appareils, les filières de reconditionnement constituent un autre volet de l’économie circulaire en permettant de remettre sur le marché des appareils dormant dans les tiroirs ou réparés après vérification de leur état.

Ces filières facilitent également le recyclage des métaux et plastiques récupérés même si des contrôles doivent être exercés à l’heure où la montée des prix des matières premières aiguise les appétits.



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