comment l’Anssi s’organise en interne …

comment l'Anssi s'organise en interne ...



Quel est le point commun entre la directive européenne NIS (Network and information security) 2, les règlements européens sur la cybersécurité et la mise en place de services de confiance pour les transactions électroniques, et les obligations qui pèsent sur les secteurs d’activité d’importance vitale depuis la loi de programmation militaire de 2013? Une nouvelle structure suit désormais ces sujets à l’Anssi.

Elle s’appelle la mission « Contrôles et supervision ». Et elle est chargée de superviser et de contrôler la mise en œuvre de ce genre d’obligations réglementaires. Dans son dernier rapport d’activité, qui vient d’être publié, l’agence de Vincent Strubel précise que cette structure « constitue un outil important pour l’agence dans le nouveau contexte réglementaire cyber ».

Cela faisait trois ans que l’Anssi planchait sur une évolution de son organisation interne. Il s’agit pour l’agence de mieux « exercer les pouvoirs de contrôle et de supervision qui lui sont confiés ».

Mesures correctrices

Cette réflexion a ainsi abouti à la création de cette mission. Point important, elle est séparée des quatre autres sous-directions pour être rattachée au directeur général. Cette architecture devrait permettre de bien distinguer la mission de contrôle des tâches traditionnelles d’assistance, de sensibilisation ou de formation de l’agence.

Dans le détail, la structure aura la charge des contrôles menés dans le cadre de la loi de programmation militaire, des règlements européens eIDAS et CSA.

Pour la transposition de NIS 2, elle devrait avoir la charge de « la préparation des mesures correctrices que l’Anssi pourrait prescrire à l’encontre des entités qui ne se conforment pas aux exigences prévues », précise l’agence.

Projet interne

Un job notamment dévolu à Matthieu Autret, le nouveau patron, depuis début janvier, de cette mission. Ce polytechnicien ingénieur des Mines était auparavant chef de projet régulation auprès du sous-directeur Stratégie. Il était alors justement en charge de préparer « la création d’une équipe regroupant des activités de contrôle et de supervision » à l’Anssi.

Recruté à l’agence comme chef de la division coordination sectorielle, il avait commencé sa carrière au ministère de l’Industrie en 2003.

L’ingénieur avait ensuite été détaché comme expert national à la Commission européenne. Avant d’évoluer ensuite au Secrétariat général des affaires européennes et dans trois entreprises privées du secteur de la chimie, de la peinture et du transport.



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.