C’était une approbation très attendue pour l’homme pressé qu’est Elon Musk. Le milliardaire attend depuis plusieurs mois l’accord des autorités sanitaires pour pouvoir lancer les premiers essais cliniques de son implant cérébral sur des humains via son enteprise Neuralink.
Il veut reprendre l’avantage par rapport à d’autres entreprises présentes sur le même segment et ayant déjà cette phase qui permettra de commercialiser des implants destinés dans un premier temps à redonner des capacités à des personnes handicapées de naissance ou à la suite d’accidents.
Enfin le feu vert des autorités sanitaires
Des essais sur animaux ont été menés tambour battant…et peut-être un peu trop. La startup a fait l’objet de critiques et d’interrogations quant à l’utilisation d’un grand nombre de cobayes animaux sacrifiés et sur les protocoles utilisés, faisant un grand nombre de victimes dans cette quête de résultats rapides.
We are excited to share that we have received the FDA’s approval to launch our first-in-human clinical study!
This is the result of incredible work by the Neuralink team in close collaboration with the FDA and represents an important first step that will one day allow our…
— Neuralink (@neuralink) May 25, 2023
Ces différentes problématiques et les intentions de Neuralink auraient retardé le feu vert de la FDA (Food and Drug Administration) concernant le lancement d’essais cliniques sur des humains. Espéré pour fin 2022, il n’était pourtant toujours pas d’actualité au mois de mars.
Mais tout finit par arriver et l’enteprise vient d’annoncer qu’elle avait désormais obtenu l’accord des autorités sanitaires pour tester l’implant crânial sur des humains. Elle précise cependant que le recrutement des cohortes n’a pas encore démarré.
Restaurer des fonctions d’abord, amplifier la pensée ensuite
La première étape sera de valider les technologies et de rendre les implants cérébraux suffisamment fiables pour réaliser leur implantation sans difficultés et sans risques majeurs pour les patients.
Il s’agit d’abord de restaurer des fonctions perdues chez les personnes handicapées mais l’objectif à plus long terme reste de pouvoir concevoir des implants servant de nouvelle interface homme-machine capable de répondre au défi des larges flux d’information.
De la transcription de la pensée au contrôle de systèmes informatiques directement par l’esprit, les implications des implants cérébraux connectés veulent transformer l’approche des interfaces avec les systèmes informatiques et l’émergence des intelligences artificielles.