en Europe et en France, Microsoft examiné de très p …

en Europe et en France, Microsoft examiné de très p ...



Les autorités de la concurrence en Europe gardent un œil sur Microsoft. Et l’éditeur américain tente tant bien que mal d’échapper aux sanctions. Selon Reuters, Microsoft aurait ainsi proposé de faire évoluer la grille tarifaire de Microsoft Teams afin d’apaiser la Commission européenne.

Les concurrents de la solution de discussion instantanée et de VoIP ont déposé leurs premières plaintes en 2020 contre l’éditeur américain.

Il est accusé de fausser la concurrence en proposant Teams au sein de sa suite Office.

L’art et la manière du bundle

Ce logiciel était intégré au sein des différents services de la suite Office gratuitement depuis 2017. En 2023, Microsoft avait déjà accepté de revenir sur ce « bundle » et de commercialiser Teams indépendamment de la suite Office (entre temps rebaptisée Microsoft 365). Tout en continuant de proposer celui ci en option pour les clients Microsoft 365.

Cela ne semble pas suffire à apaiser la Commission européenne. Elle poursuit ses investigations. Pour montrer patte blanche, Microsoft propose d’augmenter la différence de prix entre l’offre de licence pour Teams « standalone » et celle intégrée au sein de la suite Microsoft 365. La Commission a demandé leur à plusieurs acteurs du secteur sur la proposition de Microsoft. Elle se prononcera ensuite sur la suite de la procédure.

L’enjeu est de taille pour Microsoft. La Commission a le pouvoir d’infliger des amendes pouvant s’élever à 10 % de son chiffre d’affaire mondial. Microsoft en a déjà fait les frais. La première amende infligée par la Commission européenne à Microsoft en 2004 obligeait aussi l’éditeur à proposer ses produits séparément. Au total, Microsoft a écopé d’un peu plus de 2,2 milliards d’euros d’amendes au cours de 20 dernières années de la part de la Commission Européenne.

Bing poisoning

Et les autorités européenne ne sont pas les seules à chercher des noises à Microsoft. L’autorité française de la Concurrence s’y intéresse aussi de très près. Selon Bloomberg, cette fois c’est le moteur de recherche Bing commercialisé par Microsoft qui intrigue les enquêteurs.

Certes, Bing ne représente qu’une faible part du marché des navigateurs. Mais il est cependant largement utilisé par toute une série de moteurs de recherche tiers qui s’appuient sur son index pour fournir des résultats. C’est notamment le cas de Qwant, bien que le moteur de recherche français tente de prendre ses distances avec Microsoft depuis quelques années. C’est aussi le cas de de moteurs de recherche alternatifs comme Ecosia ou DuckDuckGo.

L’autorité française reproche à Microsoft d’avoir profité de cette position stratégique pour dégrader la qualité des résultats affichés par ses concurrents. Une enquêt est ouverte afin de vérifier ce qu’il en est. Microsoft assure collaborer entièrement.



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