FFTR et WiFi câblé, comment booster la connexion internet dans to …

FFTR et WiFi câblé, comment booster la connexion internet dans to ...


En moyenne, les Français passent environ 4 heures par jour devant leurs écrans, soit un quart du temps éveillé. Et deux sur trois déclarent même ne pas pouvoir se passer de son smartphone plus d’une journée. Ces chiffres tirés de l’édition 2025 du Baromètre du numérique du Crédoc montrent combien nous sommes devenus addicts aux pratiques digitales.

Avec en moyenne dix écrans par foyer, cette hyperconnexion pose la question de la qualité de l’accès internet. Si la fibre optique s’est généralisée sur tout le territoire national – avec 90 % des foyers raccordables selon le dernier décompte de l’Arcep datant de fin septembre – le raccordement au très haut débit n’est pas toujours synonyme de performances égales.

La fibre dans toutes les pièces

La fibre classique (Fiber To The Home) consiste à amener la fibre optique jusqu’à un point de terminaison optique sur lequel est connecté la box. Il est généralement situé près de l’entrée ou dans un emplacement central comme le salon. À partir de ce point, la distribution du signal se fait par WiFi ou câblage Ethernet. Ce signal se dégrade plus on s’éloigne de la box internet et qu’il rencontre des obstacles sur son chemin. La connexion devient instable surtout de nombreux utilisateurs sont connectés simultanément.

A l’inverse le FTTR, pour « Fiber To The Room » ou « Fibre jusqu’à la pièce » en bon français, va, comme son nom l’indique, porter la fibre optique directement dans les différentes pièces d’une habitation.

Cette technologie garantit un très haut débit performant et homogène et une faible latence, quel que soit l’endroit où se trouve l’utilisateur.

Seulement deux opérateurs en France

Pour cela, de fins câbles passent par les conduits existants ou longent les plinthes pour porter la fibre dans tout le logement. Par ailleurs, chaque pièce est équipée d’une « micro-box » reliée au point d’accès central. Cette connexion optimale répond à des cas d’usages exigeants comme les jeux vidéo en ligne, la visioconférence dans le cadre du télétravail, la réalité virtuelle ou le streaming en 8K.

En France, seuls deux opérateurs proposent le FFTR. Basé à La Réunion, Zeop a été le premier à lancer une offre dédiée.

En métropole, il a été rejoint par l’opérateur alsacien Vialis qui espère séduire 5 à 10% des foyers alsaciens d’ici trois ans. Son application mobile permet à l’utilisateur, depuis son smartphone, de gérer ou de couper la connexion de chaque pièce de manière indépendante.

Entre 10 % et 20 % des foyers éligibles au WiFi câblé

Une autre technologie permet d’apporter un débit optimal dans toutes les pièces du logement pour profiter pleinement de son abonnement à la fibre. Le WiFi câblé consiste à démultiplier les points d’accès WiFi à partir de prises murales Ethernet. Depuis un arrêté du 3 août 2016 relatif au code de la construction et de l’habitation, chaque logement neuf comprend un réseau numérique et le câblage associé.

Entre 10 % et 20 % des foyers sont d’ores et déjà éligibles au WiFi câblé estiment, dans un communiqué commun, un ensemble de fédérations professionnelles du bâtiment ou des métiers du génie électrique.

« Si le logement n’est pas encore équipé d’un réseau numérique, l’installation par tout électricien qualifié est rapide et facile, sans dégradation de l’esthétique du logement. »

Ne pas confondre WiFi Câblé, répéteur et CPL

La rénovation d’un logement ou des travaux sur le réseau électrique peuvent être aussi l’occasion d’installer le WiFi câblé. L’installation étant indépendante de l’opérateur télécom, il n’est pas nécessaire de reconfigurer l’installation en cas de changement de box.

Le WiFi câblé ne doit pas être confondu avec les répéteurs WiFi qui, comme leur nom l’indique, ne font que répéter « un signal susceptible d’être déjà dégradé et instable, n’offrant pas le bénéfice escompté. »

Dans le cas de l’accès internet par CPL (Courants porteurs en ligne), le signal est, cette fois, véhiculé par le réseau électrique. « Son degré de stabilité est très variable, du fait d’une sensibilité aux parasites électriques, et sa latence importante. »

Crédit : visuel généré par IA, Microsoft Bing



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