la responsabilité des banques en question

la responsabilité des banques en question


Dans un cas, un conseiller bancaire alerte sa cliente dès le premier virement douteux. Dans une autre affaire, le banquier n’intervient jamais, alors que son client envoie 40 000 euros vers le compte, tout juste créé, d’une PME en Lituanie. A en croire les témoignages de plusieurs dizaines de victimes recueillis par Le Monde dans le cadre de l’enquête « Scam Empire », portant sur des centres d’appels spécialisés dans les arnaques aux faux placements, il n’y a pas vraiment de logique dans la manière dont les banques françaises protègent, plus ou moins bien, les consommateurs de ces escroqueries.

Les banques tricolores semblent pourtant plus efficaces que la moyenne de leurs homologues européennes pour détecter les fraudes. Les escrocs eux-mêmes qui le disent. « La France a un système bancaire épouvantable, avec un taux de blocage de 55 %-60 % », écrit par exemple l’un d’eux sur un important groupe de discussion Telegram, dans lequel Le Monde a pu pénétrer sous une fausse identité. Mais les règles internes qui déclenchent des alertes, tout comme la sensibilisation des conseillers, semblent varier largement selon les banques, et même d’un établissement à l’autre au sein d’une même enseigne. Sollicitée à ce sujet, la Fédération bancaire française n’a pas souhaité s’exprimer.

Il vous reste 80.4% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.