L’amerrissage d’Orion clôture la mission lunaire Artemis I

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Le vaisseau spatial Orion de la NASA, de la mission Artemis I, s’est écrasé dans l’océan Pacifique après une mission de 25,5 jours sur la Lune. Image : NASA/James M. Blair.

Le vaisseau spatial Orion, de la mission Artemis I, a terminé son amerrissage assisté par parachute au large des côtes californiennes. Dimanche, le bouclier thermique d’Orion a résisté avec succès à la chaleur extrême de la rentrée dans l’atmosphère terrestre alors qu’il plongeait à près de 40 000 kilomètres par heure.

Orion s’est écrasé dans l’océan Pacifique, à l’ouest de la Basse-Californie, deux heures plus tôt que prévu, clôturant ainsi cette mission historique. Ce moment est survenu 25,5 jours après que le Space Launch System (SLS) de la NASA ait finalement décollé le 16 novembre du Kennedy Space Center de la NASA en Floride, après plusieurs lancements avortés en raison de problèmes techniques et de tempêtes.

Cette mission était un essai dans l’espace lointain en vue du décollage de la mission Artemis II, avec des astronautes à bord d’Orion.

La question de la résistance du bouclier thermique

L’étape finale pour Orion, qui a effectué de nombreux allumages et conservé assez d’ergols pour le voyage, était de voir si son bouclier thermique pouvait résister à la chaleur d’une rentrée à grande vitesse dans l’atmosphère terrestre. Le bouclier thermique a été exposé à des températures deux fois moins élevées que celles du soleil.

L’autre priorité était de récupérer Orion et ses parachutes après l’amerrissage – une partie de la mission menée par l’équipe de récupération de la NASA en collaboration avec l’US Navy.

« L’amerrissage du vaisseau Orion – qui a eu lieu 50 ans jour pour jour après l’alunissage d’Apollo 17 – est le couronnement d’Artemis I. Du lancement de la fusée la plus puissante du monde au voyage exceptionnel autour de la Lune et au retour sur Terre, cet essai en vol est une étape majeure de la génération Artemis d’exploration lunaire », a déclaré Bill Nelson, administrateur de la NASA.

Orion s’est approché à 130 kilomètres de la Lune et a parcouru près de 434 000 kilomètres depuis la Terre

« Cela ne serait pas possible sans l’incroyable équipe de la NASA », a poursuivi Nelson. « Pendant des années, des milliers d’individus se sont investis dans cette mission, qui incite le monde à travailler ensemble pour atteindre des rivages cosmiques vierges. Aujourd’hui, c’est une énorme victoire pour la NASA, les États-Unis, nos partenaires internationaux et toute l’humanité. »

Lors de son retour sur la Lune, Orion s’est approché à 130 kilomètres de la Lune et a parcouru près de 434 000 kilomètres depuis la Terre, soit plus de 1 000 fois plus loin que l’orbite terrestre de la Station spatiale internationale. Le but était de tester Orion sans équipage humain. En orbite lunaire lointaine, Orion a établi un nouveau record de distance maximum à la Terre, dépassant la distance record établie par la mission Apollo 13 en 1970.

La NASA avait initialement prévu de faire atterrir Orion au large de la côte de San Diego, mais un front froid dans la région du sud de la Californie a provoqué des pluies légères, du vent et une mer agitée, ce qui a incité la NASA à déplacer le site d’atterrissage visé vers le sud de 300 milles nautiques (555 kilomètres).

La NASA a télétransmis plus de 140 Go de données techniques et d’images pendant le vol

L’amerrissage et la récupération étaient les première et troisième priorités de mission de la NASA pour Orion. La deuxième consiste à faire la démonstration des modes de fonctionnement et de vol d’Orion. Dans le cadre de cette mission, la NASA a télétransmis plus de 140 Go de données techniques et d’images pendant le vol.

Dans les jours à venir, la NASA et la marine ramèneront Orion à terre, où des techniciens déchargeront le vaisseau spatial et le transféreront par camion au Centre spatial Kennedy.

Là bas, les équipes ouvriront l’écoutille, récupéreront les données enregistrées à bord et déchargeront les différentes charges utiles, notamment le commandant Moonikin Campos, les expériences de biologie spatiale, Snoopy et le kit de vol officiel. Ensuite, la NASA testera et analysera la capsule et son bouclier thermique pendant plusieurs mois.

La question du carburant

Les futures missions Artemis visent à établir une présence lunaire à long terme pour des découvertes scientifiques et à préparer l’exploration humaine de Mars.

La NASA teste actuellement un CubeSat dans le cadre de la mission Capstone, qui est entrée le mois dernier sur une orbite spéciale de halo quasi rectiligne (NRHO) sur laquelle elle a l’intention de placer la future station spatiale Gateway pour soutenir les équipages d’Artemis. La NASA a choisi l’orbite NRHO (Near-rectilinear halo orbit) parce qu’elle a besoin que l’ergol de Gateway dure au moins 15 ans, tout en étant suffisamment proche de la Lune.

Source : ZDNet.com





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