le cas de 3 startup françaises …

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Big (Paris) – Voyage virtuel, expédition virtuelle, le tourisme élargit ses frontières avec l’intégration des nouvelles technologies. L’idée ? Créer des expériences inédites. Depuis 15 ans, le tourisme virtuel voir son activité progresser, de pair avec la numérisation de l’ensemble du secteur. En 2023, le marché français de global de l’e-tourisme a atteint 60 milliards d’euros, soit une croissance de 15% par rapport à 2022.

Et dans un pays ou 40% des français ne partent pas en vacances, cela permet aussi d’aller vers le tourisme de proximité.

​ »Le tourisme virtuel est une transformation de l’expérience touristique, sans la nécessité de déplacement » indique la chercheuse Naïma Aidi, à une table ronde organisée lors de l’évènement Big. « Mais le tourisme c’est aussi du rêve, de la fiction. Et cela peut être alimenté aussi par l’immersion et la réalité virtuelle. »

« Il y a un effet rétif sur le fait d’enfiler un casque »

« Nous développons des agences de voyages virtuelles, avec des expériences disponibles sur des casques de VR » dit Jérôme Duval le fondateur de la startup Dreamcities. Il vise la commercialisation de ses produits en 2025.

« On cherche l’émotion, et la qualité des matériaux virtuels apportent cela » dit le dirigeant, qui dit chercher à créer un « souvenir » chez les utilisateurs. « La seule limite, c’est le plaisir d’utilisation des outils » dit Naïma Aidi.

« Il y a un effet rétif sur le fait d’enfiler un casque » admet Jérôme Duval. « Mais les nouveaux casques sont comme des masques de ski. Et dans 5 ou 6 ans, l’encombrement ne sera plus un problème. »

Il faut dire que la lourdeur des casques a longtemps nuit au développement de ces expériences. Dès 2016, la SNCF testait en effet la VR pour de la planification de visites sur le lieu de destination.

Une tablette pour augmenter la visite

Mais l’immersion peut aussi passer par une visite physique, mais augmentée de sites touristiques. C’est la proposition de Bruno De Sa Moreira, le CEO de Histovery. Avec une tablette, l’idée est de « mieux profiter de son temps de visite. La tablette est une machine a remonter le temps. Elle montre ce qui a disparu et qui vous permet d’interagir avec ».

« Dans les musées il est de plus en plus difficile d’amener les visiteurs a lire et à écouter » dit-il. « On peut le réengager dans sa visite avec l’image sur la tablette. Ça désinhibe le visiteur lambda. »

Surtout, le dirigeant assure que sa tablette permet à la famille de rester ensemble lors de la visite. « Souvent l’enfant est seul avec sa tablette hors du groupe. On cherche a faire l’inverse » dit-il. Il est vrai que souvent la tablette est donnée aux enfants pour que les parents puissent être tranquille lors de leur parcours.

L’Histopad – c’est le nom de la tablette dédiée – est fourni avec le prix du billet, contrairement à la plupart des audioguides. L’outil propose des parcours virtuels dédiés en fonction de l’âge du visiteur.

Des sites touristiques en France (le chateau d’Amboise, la Conciergerie) et en Allemagne sont déjà équipés de l’Histopad. Et la société attaque les Etats-Unis depuis quelques semaines.

Et que proposer de virtuel en fin de visite ?

« La plupart d’entre nous adorons « valider » nos voyages et nos visites avec des tampons ou des souvenirs, des mugs et des magnets made in China » dit Hélène Quintin, fondatrice de la société Keru.

« J’ai voulu créer du lien en fin de visite avec un NFT basé sur la blockchain. C’est un souvenir unique qui appartient à son propriétaire ». Le tout acheté dans une sorte de boutique de musée virtuelle. Un POC a été réalisé à Paris au Musée d’Orsay en début d’année.



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