le français Tiamat intéresse un grand constructeur

mieux que le Li-Ion, Tiamat passe à la vitesse supérieure


Les batteries Li-Ion sont encore largement représentées dans les véhicules électriques mais les constructeurs cherchent des alternatives qui pourraient offrir de meilleures performances, diminuer les quantités de métaux stratégiques et/ou permettre de baisser les prix.

Différentes technologies sont à l’étude et l’une d’entre elles concerne la technologie de batterie Sodium-Ion qui a l’avantage de ne pas nécessiter de lithium ni de cobalt, des matériaux très demandés actuellement, et d’utiliser du sodium facile à trouver dans la nature.

Des travaux en laboratoire tentent d’en faire une solution commerciale attractive et une entreprise française, Tiamat, chargée d’industrialiser les procédés développés par le CNRS et le CEA.

Appuyer le développement industriel de Tiamat

Cela a démarré avec des piles Sodium-Ion rechargeables pour de petits équipements mais l’entreprise espère bien passer rapidement à une échelle supérieure qui pourrait aller vers la conception de batteries Na-Ion pour des véhicules électriques.


Un concept de scooter électrique avec batterie Sodium-Ion

Cette vision est suffisamment solide et riche en perspectives pour conduire le fonds de capital-risque Stellantis Ventures à investir dans Tiamat afin de l’aider à concrétiser des projets de grande échelle.

Tiamat cherche ainsi à bâtir un premier site de production français de batteries Sodium-Ion qui pourra déployer une capacité de 5 GWh et veut démarrer rapidement avec une première production de 0,7 GWh avec un investissement de 150 millions d’euros.

Diversifier les approvisionnements, détecter les technologies prometteuses

En investissant dans Tiamat (sous forme de participation minoritaire), le groupe Stellantis s’assure d’une possibilité de débouchés à l’avenir et de techniques complémentaires aux batteries Li-Ion et LFP (Lithium Fer Phosphate).

batterie sodium ion Tiamat

La technologie de batteries Sodium-Ion a ses atouts (un coût modéré, une charge rapide) et ses inconvénients (une autonomie moindre) par rapport à d’autres techniques et elle pourra être intégrée dans un mix de solutions adaptées en fonction des besoins.

Stellantis multiplie les investissements dans les technologies de batteries, à électrolytes comme le Lithium-Soufre mais aussi dans les batteries solides, avec l’ambition de disposer d’une capacité de 400 GWh annuelle tout en ne proposant que de véhicules électriques à partir de 2030 en Europe.



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