Dans un communiqué publié ce mardi 24 juin, la répression des Fraudes demande à l’entité française de Tesla, Tesla France, de cesser ses pratiques commerciales trompeuses relatives au fonctionnement de ses voitures, et de ses modalités d’achat. La firme américaine a quatre mois pour montrer patte blanche, sous peine d’avoir à payer une astreinte salée.
Conduite présentée comme « autonome », droit de rétractation non respecté … Ce mardi 24 juin, la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), l’autorité chargée de défendre les consommateurs en France, enjoint Tesla France ce mardi 24 juin de « cesser ses pratiques commerciales trompeuses ». La filiale française du constructeur de voitures électriques a quatre mois pour changer la donne, sous peine d’avoir à payer une astreinte de 50 000 euros par jour de retard. Le gendarme français vise en particulier « l’option de capacité de conduite entièrement autonome de certains véhicules Tesla » qui serait particulièrement trompeuse.
À lire aussi : L’Autopilot de Tesla à nouveau au cœur d’une affaire judiciaire aux États-Unis
Tout serait partie de signalements de consommateurs déposés sur SignalConso en 2023, précise le communiqué de l’autorité française. Après deux ans d’enquête, le gendarme des consommateurs estime que la filiale française du groupe d’Elon Musk a bien violé plusieurs dispositions de la loi française protégeant les consommateurs.
Absence d’information, de remboursement…
À côté de la capacité de conduite entièrement autonome décriée, les modalités d’achat de la marque de voiture électrique sont particulièrement ciblés, la répression des fraudes déplorant des contrats de vente sans date, délai ou lieu de livraison, des paiements exigés avant la fin du délai de rétractation, une absence d’information préalable, ou encore l’absence de remboursement, lorsque le droit de rétractation en question est exercé.
Depuis plusieurs mois, la marque d’Elon Musk fait face à plusieurs nuages noirs, y compris en France. Le 11 juin dernier, plusieurs clients de la marque ont attaqué le groupe en France, estimant qu’ils ne pouvaient plus conduire tranquillement leurs véhicules en raison de l’image de la marque, désormais associée à un complotiste, selon leurs avocats.
Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.