Le Grand Palais et le Louvre dans le viseur des cy …

Le Grand Palais et le Louvre dans le viseur des cy ...


Les rançongiciels (connus également sous le nom anglais de ransomwares), sont devenus l’une des principales menaces cyber. Le principe ? Un chiffrement complet et impénétrable des fichiers d’un ordinateur ou d’un réseau, en vue de les rendre inaccessibles à leurs propriétaires. Les pirates exigent ensuite le paiement d’une rançon, souvent en cryptomonnaie, en échange de la clé de déchiffrement. Si la victime refuse de payer, les cybercriminels peuvent menacer de divulguer les données volées ou de les vendre au plus offrant. 

Selon le dernier rapport de l’ANSSI, dans son panorama des cybermenaces, l’année 2023 se caractérise par une augmentation significative des attaques par ransomware, qui ont connu une hausse de 30%. Ces attaques touchent tous les secteurs d’activité, des hôpitaux aux entreprises, en passant par les institutions gouvernementales. Les conséquences peuvent être dévastatrices : perte de données sensibles, interruption des activités, dommages financiers et atteinte à la réputation. 

L’attaque du Grand Palais et du Louvre

Dans le cas de l’attaque du Grand Palais, les pirates ont ciblé le système informatique centralisant les données financières de quarante musées. Bien que l’attaque n’ait pas eu d’impact sur le déroulement des Jeux Olympiques, elle soulève de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité des données sensibles, en particulier dans le secteur culturel. Les conséquences potentielles d’une telle attaque sont multiples. Dans ce cas précis, la perte de données financières ne constitue pas nécessairement la perturbation la plus sévère pour les musées concernés. En revanche, la divulgation de ces données pourrait avoir des répercussions financières et réputationnelles considérables. 

La cybersécurité, un enjeu crucial

Cette attaque rappelle l’importance cruciale de la cybersécurité pour toutes les organisations, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. Elle met en lumière l’importance d’une stratégie de cybersécurité axée sur la protection et la restauration des données. Au-delà des mesures traditionnelles, il est impératif d’adopter une approche holistique de la sauvegarde, en éliminant les silos de données et en centralisant leur gestion pour éviter les oublis et les vulnérabilités.

Par ailleurs, la conservation des sauvegardes sur le long terme est cruciale pour faire face aux rançongiciels modernes qui peuvent rester dormants pendant des mois. Des tests réguliers permettent de vérifier la fiabilité des sauvegardes et de garantir une restauration rapide en cas d’attaque. Parmi les points d’attention trop souvent négligés, on retient notamment la nécessité de stocker les sauvegardes dans un environnement sécurisé et isolé, inaccessible aux cybercriminels.

Parce qu’en cas d’attaque par ransomware, la rapidité de la restauration est l’enjeu majeur pour minimiser les interruptions d’activité, les entreprises doivent pouvoir s’appuyer sur des solutions flexibles, capables de s’adapter à différents environnements. Face à la complexité des environnements informatiques modernes, le recours à des outils de gestion de sauvegarde centralisés et intuitifs, permettant une supervision efficace et la détection rapide d’anomalies est un atout considérable !

En adoptant ces mesures, les organisations pourront renforcer leur résilience face aux cyberattaques et garantissent la continuité de leurs activités, protégeant ainsi leurs données, leur réputation et la confiance de leurs partenaires. 

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