Le noyau de la Terre aurait changé de sens de rotation !

Le noyau de la Terre aurait changé de sens de rotation !


Pas facile de savoir ce qui se passe au centre de la Terre. Les connaissances restent maigres et indirectes concernant le noyau de fer liquide qui tourne au centre de notre planète et génère un champ magnétique protecteur.

Les différentes couches le composant sont mal connues mais le consensus veut que ce noyau puisse tourner librement. Sa composition et ses mouvements ne peuvent être analysés que par l’étude des ondes simisques et bien des mystères entourent encore son fonctionnement.

Une nouvelle étude ajoute de l’huile sur le feu, ou sur le magma, en affirmant que le noyau terrestre, après s’être quasiment arrêté en 2009, aurait repris un sens de rotation…inverse de celui de la surface !

Des cycles de rotation de 70 ans

Les conclusions proviennent d’une étude chinoise de l’Université de Pékin qui a été publiée dans Nature Geoscience, à partir de l’analyse des données d’ondes sismiques sur les soixante dernières années.


Elles reposent sur l’idée que le noyau de la Terre connaît des cycles de 70 ans durant lesquels il tourne dans un sens puis dans l’autre (soit 35 ans environ pour chaque sens).

Le précédent changement de rotation aurait eu lieu dans les années 70 et le prochain aurait lieu vers 2040. Les effets de ces inversions de sens de rotation à la surface ne sont pas connus mais les chercheurs suggèrent que cela a forcément des incidences sur l’ensemble des couches du manteau terrestre.

Une étude qui ouvre des pistes mais sans certitudes

L’étude est accueillie avec prudence par la communauté scientifique, indique l’AFP, même si elle a l’avantage de brasser un vaste panorama de données. D’autres études suggère la possibilité d’un changement de rotation encore plus rapide, tous les six ans, également d’après des données sismiques recueillies lors d’explosions nucléaires datant de années 60 et 70.

D’autres théories tablent plutôt sur des cycles plus courts de 20 à 30 ans. Ces imprécisions viennent de la fragilité des modélisations mathématiques à partir de données fragmentaires et imprécises.

Pourquoi ces variations existent-elles et quelles conséquences ont-elles sur la vie en surface ? Le débat reste ouvert et le champ d’investigation immense.





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