le risque est derrière, selon RTE

le pire à craindre ne serait pas cet hiver


L’entrée dans l’automne 2022 a été particulièrement éprouvante pour le secteur de l’énergie et de la distribution d’électricité. Les indicateurs étaient au rouge en amont de l’hiver avec notamment une production d’électricité d’origine nucléaire très faible pour cause de maintenances et de correction de problèmes de corrosion.

RTE, gestionnaire du réseau de distribution de l’électricité en France, a établi plusieurs scénarios dont le plus prudent envisageait des coupures d’électricité ponctuelles afin de soulager le réseau lors des pics de consommation, typiquement de 8h à 13h et de 18h à 20h.

Quasiment plus de risque de coupures d’électricité

Toutefois, les mesures de sobriété énergétique (parfois forcées par la très forte hausse des coûts de l’énergie), la relance de plusieurs réacteurs nucléaires, permettant de se rapprocher d’un minimum de 45 GW de puissance disponible, et surtout une météo très favorable sur les derniers jours de décembre et début janvier ont quasiment complètement écarté le risque de délestages.


Le président de RTE, Xavier Piechaczyk, l’a de nouveau confirmé à France Info en soulignant que « l’essentiel des risques est derrière nous« . Avec des pics de consommation largement inférieurs à 80 GW, le réseau de distribution n’est pas en surchauffe et permet même de renouer avec l’exportation d’électricité vers d’autres pays européens.

Alors qu’ils n’étaient que 30 en activité en fin d’année 2022, le nombre de réacteurs nucléaire actifs est désormais de 43 (sur 56) et EDF peut en moduler le fonctionnement pour s’accorder à la demande.

Un point de friction en février

A la différence de l’an dernier, la production d’énergie éolienne et solaire est conséquente en ce début d’année, ce qui a contribué aussi à fournir un complément d’électricité dans cette situation difficile.

L’indicateur EcoWatt reste donc au vert et pourrait le rester presque tout l’hiver. Les seuls points de friction éventuels sont attendus vers mi-février si une vague de froid se présentait et alors qu’EDF doit stopper de nouveaux réacteurs pour maintenance, ce qui permettra de les rendre disponibles pour l’hiver suivant.

La pression des prix de l’électricité est également en train de retomber et revient vers une situation plus normalisée, même si la folle montée durant l’hiver risque de faire des dégâts dans les petites entreprises et l’artisanat.





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