législatives dans Wikipédia, archéo …

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Des législatives très suivies dans Wikipédia

Créé dans les minutes qui ont suivi l’annonce télévisée de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, l’article de Wikipédia sur les élections législatives françaises de 2024 a rapidement été suivi par des versions dans plusieurs langues, 20 ce samedi soir. Une foule d’articles liés a été rapidement associée, dont Liste de sondages sur les élections législatives françaises de 2024 qui en trois semaines a été vu 1,6 million de fois. La catégorie Élections législatives françaises de 2024 inclut des articles pour chaque département. Un travail énorme pour des pages très suivies: en 25e semaine de 2024 (du lundi 17 au dimanche 23 juin), l’article le plus consulté était celui déjà cité de liste des sondages (677.494 fois), suivi par celui sur Jordan Bardella (465.684 fois).

«Comment l’archéologie entre progressivement dans l’ère du logiciel libre»

Présentation par son auteur, l’ingénieur logiciel Iovasoa, de cet article dans Linuxfr: «L’archéologie est un domaine qui, depuis ses débuts, s’attache au catalogage, à la structuration et l’archivage de données issues de fouilles. Sur le terrain, elle a longtemps reposé sur la création de fiches, la collecte manuelle d’information sur papier, et le dessin à la main, retranscrit lors des phases d’étude sur support numérique. Ce n’est que récemment que certains archéologues ont lancé le mouvement de la fouille « tout numérique ». Je vous propose de raconter ici l’histoire de la numérisation de l’archéologie, qui, comme vous allez le voir, repose en partie sur le logiciel libre.»

Et sa conclusion: «Si les logiciels libres ont, ces dernières années, entamé une timide percée chez de nombreux opérateurs d’archéologie (certains les ont pleinement adoptés), des réticences restent présentes, que ce soit des utilisateurs, mais aussi parfois des DSI des administrations publiques, qui peuvent préférer opter pour un service tout-en-un doté d’un support technique.
Mais la persistance des usages des logiciels propriétaires n’est pas sans poser de réels problèmes quant à la pérennité des données archéologiques et les archéologues commencent juste à découvrir le problème. Leur attachement à leurs données — si elle va parfois à l’encontre du principe de la science ouverte — devrait cependant les inciter à opter pour des formats dont la pérennité apparaît certaine, garantissant par là même l’accès à ces données dans le futur, quel que soit le logiciel ou le système d’exploitation utilisé, s’ils ne veulent pas que leur travail tombe dans l’oubli…»

« Communs numériques et souveraineté : sauvez les logiciels libres »

C’est le titre d’un quasi-essai (45.000 signes) de Christophe Masutti, dans le site La vie des idées le 25 juin. Dont le chapeau résume le thème: «Alors que la souveraineté numérique est de plus en plus associée au potentiel du logiciel libre ou open source, les multinationales et leurs plateformes ont réussi à marginaliser les alternatives communautaires, voire à en épuiser les ressources, avec la complaisance de l’État.»

Membre et administrateur de Framasoft, Christophe Masutti est entre autres auteur de «Affaires privées. Aux sources du capitalisme de surveillance» (C&F éditions, 2020). Chercheur associé au laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs et Gouvernements en Europe) de l’université de Strasbourg, il est le traducteur de la biographie de Richard Stallman et a coordonné l’ouvrage «Histoires et cultures du Libre» aux éditions Framabook (archivées là).

«Comment les communs culturels sont passés du numérique aux territoires»

Dans The Conversation le 12 juin, cet article de Maud Pelissier, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, Université de Toulon, et Statamatina Magkou, chercheuse en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Côte d’Azur: les plateformes en ligne de partage de contenus culturels comme Wikipédia et Wattpad en écriture collaborative, Jamendo dans la musique, ou Flickr dans l’image, ont contribué à favoriser la culture libre et ainsi l’essor de la notion de culture libre.

«Aujourd’hui, c’est à l’échelle des territoires que les communs trouvent un nouveau foyer de propagation intense, mobilisés comme marqueurs identitaires de certains lieux culturels. On peut citer comme illustrations exemplaires, le projet « futurs communs » de la Friche Belle de Mai à Marseille, le « laboratoire des communs et d’intelligence collective » du Shakirail à Paris, ou encore la création et la fabrique des communs comme étant au cœur de la mission du Port des Créateurs à Toulon. (…)

«Cette référence aux communs leur a permis de défendre une approche non exclusivement marchande du secteur culturel, un rapport renouvelé à la propriété à l’écart des modèles publics ou privés et enfin l’importance du « régime esthétique de la rencontre ». Elle fait aussi écho à la défense des droits culturels, qui désignent les droits, les libertés et les responsabilités, pour une personne seule ou en commun, de choisir et d’exprimer son identité et sa dignité. Elle permet d’associer à l’idée d’une conception élargie et participative de la culture l’importance d’une gouvernance partagée entre la communauté d’usagers

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