Les États-Unis veulent à leur tour l’ouverture de l’App Store et du Play Store

Les États-Unis veulent à leur tour l'ouverture de l’App Store et du Play Store


Apple et Google pourraient bien être forcés d’ouvrir en grand les fenêtres et les portes de leurs boutiques d’applications mobiles. C’est déjà le cas (mais perfectible) dans l’Union européenne, et des sénateurs américains ont remis le couvert pour imposer des dispositions similaires aux États-Unis.

Le casse-tête est de retour pour l’App Store et le Play Store. L’Open App Markets Act, un projet de loi américain enterré en 2021, est en effet de retour par le biais de cinq sénateurs démocrates et républicains. Le nouveau texte encadre les pratiques d’Apple et de Google pour favoriser la concurrence et renforcer les droits des consommateurs.

Le retour d’une loi qui fait trembler l’App Store et le Play Store

Le texte reprend en fait beaucoup des dispositions du règlement sur les marchés numériques (DMA) européen pour les boutiques d’apps. Il s’agit en effet de forcer les deux entreprises à autoriser le sideloading, c’est à dire l’installation d’applications depuis le web comme c’est le cas depuis toujours sur les PC et les Mac. Il y a aussi obligation d’ouvrir les plateformes à des boutiques tierces et à des systèmes de paiement alternatifs, de garantir aux développeurs le droit d’informer les utilisateurs sur leurs promotions, et d’interdire les pratiques discriminatoires envers les apps concurrentes.

Comme pour le DMA, l’Open App Markets App a vocation à faire baisser les prix et offrir davantage d’options aux consommateurs, tout en rééquilibrant les relations entre les opérateurs des boutiques et les développeurs. Évidemment, tout cela ne fait pas les affaires d’Apple et de Google, qui touchent de lucratives commissions sur les achats intégrés et les abonnements.

Mais le bateau prend l’eau de toutes parts. En Europe d’une part, et même aux États-Unis depuis que la justice américaine a forcé Apple à permettre la communication directe entre développeurs et utilisateurs. Le projet de loi US doit entériner la pratique ; encore faut-il qu’il soit voté, et il a quelque chance de l’être au vu de la pression qu’exerce les deux partis américains sur les « big tech ».

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