les hybrides rechargeables particulièrement visées

le carburant de synthèse fait tache d'huile


Tout en préparant un dispositif qui doit permettre aux véhicules électriques européens de faire jeu égal avec les modèles chinois, les critères d’éligibilité au bonus écologique vont évoluer l’an prochain pour faire sortir du barème les véhicules les plus polluants mais aussi les plus lourds.

Sur les émissions de gaz polluants, il est prévu d’abaisser le seuil actuel de 123 g / km de CO2 à 118 g / km, ce qui devrait impacter de nombreux véhicules, même parmi les modèles les plus plébiscités en France en leur ajoutant malus CO2 qu’ils évitaient jusqu’à présent.

En parallèle, les véhicules les plus polluants vont voir les plafonds de malus sauter. La limite à 50 000 € pour 226 g / km va se durcir l’an prochain à 60 000 € pour 194 g / km…tandis que le plafonnement du malus à 50% du prix de la voiture sera levé. L’effet se veut plus dissuasif qu’efficace en termes de réduction de la pollution en ne concernant finalement qu’une petite frange du marché.

Malus au poids renforcé

En revanche, le malus au poids, en se déclenchant l’an prochain à partir de 1600 Kg au lieu de 1800 Kg actuellement, aura sans doute un impact plus prégnant, chaque kilogramme supplémentaire étant puni de 10 à 30 € selon le dépassement.


Malgré leur poids lié aux batteries, les véhicules électriques en seront dispensés mais pas les hybrides rechargeables, ces modèles dotés d’une motorisation thermique associée à un moteur électrique et une batterie n’assurant qu’une autonomie électrique de quelques dizaines de kilomètres et nécessitant d’être rechargée régulièrement, contrairement aux hybrides non rechargeables dont la charge se fait en roulant.

Les hybrides rechargeables un peu plus ostracisées

Les hybrides rechargeables sont souvent pointées du doigt comme des aberrations visant surtout à profiter des bonus liés à la présence d’une motorisation électrique tout en étant plus lourdes et plus énergivores que leurs équivalents purement thermiques, et finalement plus polluantes.

Elles échappaient jusqu’à présent à la taxe au poids mais elles entreront désormais dans le champ des nouvelles dispositions du malus l’an prochain.

Cette catégorie de véhicule aura tout de même droit à un dispositif spécifique avec un abattement de 200 Kg dans la limite de 15% de la masse totale du véhicule. Cela devrait malgré tout sensiblement renchérir les véhicules.

Selon différents calculs, le malus au poids nouvelle formule de 2024 va impacter 9% des véhicules du marché français, contre 1,5% avec les règles actuelles. Cela contribuera-t-il à inciter les Français à se tourner vers les véhicules les moins polluants ?



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