les plus gros flops de l’année dans la tech

01net Morning


Copilot, la grande confusion

Copilot, Copilot Pro, Copilot+… en 2024, Microsoft nous aura servi son Copilot à toutes les sauces. À tel point qu’il devient de plus en plus difficile de savoir de quoi on parle. Si vous aussi vous avez du mal à vous y retrouver, voici un petit récapitulatif simplifié : Copilot est l’assistant IA de Microsoft. Copilot Pro est la version Premium de Copilot intégrée à Microsoft 365. Microsoft 365 va d’ailleurs changer d’identité visuelle, et de nom, pour s’appeler Microsoft 365 Copilot. Quant à Copilot+, il s’agit du nom donné aux derniers PC embarquant une puce taillée pour toutes les tâches liées à l’IA de Microsoft. Les fameux PC AI.

Au-delà de cette confusion générale, le Copilot que Microsoft présentait jadis comme un assistant intelligent ultime, greffé au cœur de votre PC semble désormais être perdu au milieu de nulle part. Au départ, il devait être parfaitement intégré à Windows 11. Microsoft a d’ailleurs annoncé en grande pompe l’arrivée d’une nouvelle touche entièrement dédiée à son Copilot sur tous les nouveaux PC estampillés Copilot+. Mais comme à son habitude, la firme de Redmond a changé d’avis. Copilot est alors passé d’une application native à une Progressive Web App, bien moins intégrée dans l’OS. Et puis Microsoft a, encore une fois changé d’avis. Finalement Copilot sera bien une application native.

La nouvelle touche « Copilot » – © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Le fonctionnement et l’utilisation de Copilot semblent, pour l’heure, encore tellement à l’opposé des préoccupations des utilisateurs que la nouvelle touche Copilot des PC Copilot+ ne sert pas à grand-chose. Microsoft ne s’est pas démontée pour autant, et plutôt que de laisser sa nouvelle touche de clavier orpheline, elle a intégré une nouvelle option dans Windows 11 pour vous permettre de remapper la touche Copilot de votre clavier.

Une chose est sûre, en 2025, Microsoft devra impérativement faire des efforts de simplification si elle souhaite vraiment mettre Copilot au cœur des PC.

Le piratage de Free, une fuite de données massive lourde de conséquences

C’est sans doute le meilleur mauvais feuilleton de cette fin d’année. À la fin du mois d’octobre, Free a été victime d’une fuite massive de données. 19 millions d’abonnés de l’opérateur ont vu leurs données personnelles être dérobées par un pirate les ayant mis à la vente sur l’Amazon de la cybercriminalité. Parmi ces données se trouvaient également 5 millions d’IBAN. Pour prouver son exploit, le hacker a même diffusé 100 000 de ces IBAN en ligne. Une situation dramatique pour les abonnés concernés puisque l’on sait désormais que votre IBAN peut être utilisé par des hackers pour faire des achats à votre insu. Mais ce n’est pas le seul risque. Après cette fuite de données, une vague massive d’arnaques a visé les abonnés Free.

Face à cette fuite massive, Free a lourdement péché. Le FAI n’a que très peu communiqué à ce sujet, se contentant simplement de confirmer la fuite en alertant les abonnés concernés. Il aura finalement fallu attendre ce mois de décembre pour comprendre vraiment ce qu’il s’est passé. Cette fuite massive de données aurait été rendue possible grâce à la complicité d’un employé en interne du service client qui aurait dévoilé ses identifiants d’accès à une tierce personne, qui pourrait être le fameux hacker.

L’IA qui cache le manque d’évolution HW

Vous l’avez sans doute remarqué, l’innovation hardware des smartphones a fortement ralenti. 2024 a peut-être été le firmament de ce constat (du moins on l’espère, sinon 2025 risque d’être terrible), avec la plupart des tests de smartphones haut de gamme s’achevant sur un même constat : c’est exactement le même que l’année passée avec quelques fonctionnalités logicielles en plus.

Samsung Galaxy S24 ultra Spen Entourer Pour Chercher
La fonction « entourer pour rechercher » des Galaxy S24, sans doute la seule fonctionnalité IA qui surnage. © Samsung

Samsung, Google, Apple, mais aussi Honor, Xiaomi et consorts… Tous les acteurs du secteur semblaient pourtant avoir trouvé la sauce secrète et s’être donné le mot : l’IA, ou plutôt les mêmes quelques fonctionnalités IA ont été servies à tour de bras. Tout au long de l’année, nous avons retrouvé ce que Samsung nous avait présenté dès février 2024, le fameux Galaxy AI.

Alors, c’est bien gentil de pouvoir résumer en un clic une note ou une réunion, nous sommes certainement déjà blasés de ces technologies qui hier encore nous impressionnaient. Mais le sujet est ailleurs pour nous : les marques de smartphones paraissent embourbées dans le renouvellement annuel et n’arrivent plus à trouver la killer feature qui justifiera de préférer le nouveau modèle à l’ancien avec une belle décote.

PS5 Pro

Alors que Xbox a jeté l’éponge sur les consoles de milieu de génération, la PS5 Pro était attendue pour redynamiser un peu le marché des consoles. Dès son annonce la machine a fait l’unanimité… mais contre elle.

Sony Ps5 Pro 22
© ElR – 01net

En cause, son prix de 800 euros qui explose le plafond des tarifs des consoles, le tout pour un gain en détail très discret. Sony profite là de son positionnement hégémonique sur le marché qui lui permet de dicter ses prix et de s’adresser à une cible premium. Soyons beaux joueurs, même si nous la plaçons dans les flops de l’année, la PS5 Pro pourra sans doute plaire aux joueurs les plus exigeants. Comme nous l’indiquions dans notre test, si les gains en finesse graphique ne sautent pas aux yeux, le gain en fluidité est bel et bien réel.

La panne de CrowdStrike

Fin juillet, CrowdStrike a fait une boulette monumentale. L’éditeur américain a déployé une mise à jour défectueuse de l’antivirus Falcon, présent sur des millions d’ordinateurs dans le monde. La mise à jour a provoqué un véritable vent de panique dans le monde. En effet, plus de huit millions de PC ont affiché le fameux écran bleu de la mort de Windows. Des aéroports, des entreprises ou des opérateurs ont été obligés de suspendre leurs opérations. Il aura fallu plusieurs jours que tout rentre à la normale.

Bsod Crowdstrike
© Allison Saeng (Unsplash)

Cette panne informatique, considérée comme la plus importante de l’Histoire, a couté des milliards de dollars aux entreprises concernées. Plusieurs d’entre elles, dont la compagnie aérienne Delta, ont même porté plainte. C’est « l’échec le plus épique de 2024 » selon les Pwnie Awards.

Le renouvellement de la loi d’espionnage FISA

C’était la loi d’espionnage des États-Unis qui devait expirer fin 2023, et qui autorise le Renseignement américain (le FBI, la NSA) à accéder aux « communications de non-Américains à l’étranger » (dont nous faisons partie),. Mais en décembre 2023 puis en avril 2024, cette législation controversée a finalement été prolongée de deux ans.

Congrès américain
© Louis Velazquez / Unsplash

Cette loi impose aux sociétés américaines comme Google, Amazon ou Microsoft, de répondre à la demande des agences de renseignement américaines, si ces dernières souhaitent accéder aux échanges téléphoniques, aux messages, aux courriels ou aux sauvegardes dans des Clouds des Européens.  Pour les défenseurs des droits européens, c’est une très mauvaise nouvelle. Le FBI, la NSA ou la CIA pourront donc continuer à nous espionner, jusqu’en 2026.

L’énorme déception Vision Pro

Il y avait une petite hype début février autour du Vision Pro, et pour cause : non seulement Apple déboulait dans une toute nouvelle catégorie de produits, mais encore le lancement du casque de réalité mixte se limitait aux États-Unis ! L’attrait autour de l’appareil s’est écroulé comme un soufflé. Pas tellement du point de vue technologique : le casque est un trésor d’orfèvrerie qui combine des dizaines d’écrans, de capteurs et de caméras dans un design extrêmement soigné.

Apple Vision Pro
© 01net

Mais l’intendance n’a pas suivi. Apple espérait que les développeurs allaient multiplier les applications, histoire de pallier les absences du constructeur qui n’a pas daigné adapter bon nombre de ses propres apps pour visionOS. Mais l’accès aux API et aux différents composants du Vision Pro est très limité, et puis le constructeur a brûlé les ponts avec une bonne partie de la communauté des développeurs, échaudée par les pratiques délétères de l’App Store. À ce jour, YouTube et Netflix ne sont d’ailleurs toujours pas disponibles.

Dans ces conditions, travailler avec le Vision Pro n’est pas une sinécure, d’abord parce que l’appareil finit par peser sur le nez ! C’est surtout les applications, leur absence surtout, qui sont le plus problématique. Heureusement qu’il est possible d’afficher une recopie vidéo du Mac dans le casque, et c’est encore mieux avec visionOS 2.2 et son écran virtuel ultra large, peut-être la « killer feature » qui manquait à l’appareil.

Vision Pro Visionos 2.20 écran Virtuel Mac
© Apple

Quant aux contenus immersifs, un des points forts du casque, ce n’est pas la joie non plus. Apple, la seule entreprise à avoir les moyens aussi bien techniques que financiers pour produire des vidéos optimisées, les distille au compte goutte. Le Vision Pro ouvre la porte à d’autres formes de narration, comme on l’a vu avec Submerged, un court métrage « blockbuster » impressionnant… mais bien seul.

Le bilan n’est donc pas spécialement glorieux pour cette première année (quasiment) du Vision Pro. Tim Cook a récemment reconnu qu’au vu du prix demandé — à partir de 4 000 € en France —, le casque n’est clairement pas grand public et qu’il s’adresse à des clients « qui veulent aujourd’hui les technologies de demain ». Mais est-ce réellement le cas ? L’avenir semble appartenir de plus en plus aux lunettes

L’échec des appareils dédiés à l’IA générative

L’IA générative n’est-elle qu’une fonction ? La question mérite d’être posée après les flops spectaculaires des deux premiers appareils vendus sur ce seul argument. L’Ai Pin, ce badge connecté à la Star Trekconçu par Humane, a très rapidement montré ses limites : l’appareil surchauffe, son autonomie est misérable, il répond souvent à côté de la plaque (quand il répond)…

Ai Pin Humane
© Humane

Véritable catastrophe industrielle et environnementale, l’Ai Pin va peut-être devenir une app. Humane tente en effet de refourguer le système d’exploitation de son appareil à d’autres constructeurs. L’entreprise, qui cherche aussi à se vendre au plus offrant, fait face à forte partie : tous les opérateurs d’IA, de Google à OpenAI en passant par Amazon et Microsoft, ont largement ouvert leurs technologies aux développeurs.

L’Ai Pin n’a pas été le seul appareil IA sur la sellette cette année. Le R1 de Rabbit a lui aussi été sous les feux des projecteurs pour de mauvaises raisons. L’appareil, qui ressemble à un smartphone carré, souffre de failles de sécurité. Et au bout du compte, il n’en fait guère plus qu’une application Android… vendue 200 $ tout de même.

Rabbit R1
© Rabbit

Jony Ive, l’ancien designer d’Apple, et Sam Altman, le patron d’OpenAI, travaillent sur un appareil complètement dédié à l’IA générative. On verra ce qu’ils en feront, mais au vu des deux exemples ci-dessus, la prudence est de mise : cette technologie peut-elle réellement être le socle d’un produit à part entière ?

Le RCS sur iPhone : un contrat à moitié rempli

© 01net.com

L’arrivée des messages RCS sur les iPhone en 2024 visait à moderniser les communications par messages entre iOS et Android grâce à des fonctionnalités enrichies comme les accusés de réception et le partage de fichiers haute qualité, entre autres . Mais le protocole présente encore quelques limites, comme le chiffrement de bout en bout qui n’est toujours pas assuré. Le déploiement du RCS dépend aussi des opérateurs mobiles, ce qui entraine une disparité importante entre les abonnés, dont certains devront attendre 2025 pour y accéder.

Les attentes autour du RCS sur l’iPhone étaient fortes, mais le contrat n’est pas complètement rempli. Bien que l’adoption du protocole aille dans la bonne direction, les utilisateurs Android et iOS devront donc patienter encore un peu pour profiter d’une expérience optimale.

Le contrôle de l’âge des internautes, le début de la fin de l’imbroglio ?

On ne pouvait pas terminer ce bilan des flops de l’année sans évoquer l’une des mesures phare de la loi d’avril 2024 (dite SREN) : le contrôle de l’âge des utilisateurs de sites X en lieu et place de l’autodéclaration de majorité (« oui, je déclare avoir plus de 18 ans »), étape par laquelle les internautes devaient passer avant d’accéder aux contenus de ces sites.

Depuis une loi de 2020, les plateformes pornographiques sont déjà censées contrôler l’âge de leurs visiteurs : « aucun utilisateur (ne devrait NDLR) accéder à un contenu à caractère pornographique tant qu’il n’a pas prouvé sa majorité ». Si la règle, plus que louable, visait à protéger les mineurs, en les empêchant d’accéder à des contenus réservés aux adultes, elle butait depuis quatre ans sur sa mise en œuvre.

Comment en effet vérifier l’âge des internautes en respectant leur vie privée et leurs données personnelles, sans tomber dans l’univers cauchemardesque d’Orwell ? Au Royaume-Uni et en Australie, les régulateurs, qui avaient adopté des règles similaires, ont fini par jeter l’éponge, estimant qu’il n’existait pas à ce jour de solution technique miracle qui permette de contrôler l’âge sans être attentatoire aux libertés. Mais en France, le législateur français a eu une idée : désigner l’Arcom – le gendarme de l’audiovisuel français – pour résoudre cet épineux problème.

Et c’est désormais chose faite, en théorie : cette autorité a finalement publié un référentiel en octobre dernier qui devra être respecté à la lettre par les sites pornographiques, à partir du 11 janvier prochain. Problème : ce document ne liste que des délais – de trois et six mois – et des conditions minimales que le futur système de vérification d’âge devra respecter, sans imposer réellement de solutions techniques et sans mettre en place des labels.

En pratique, les sites X domiciliés en France et en Europe doivent désormais opter entre des systèmes à double authentification, des outils de vérification par la carte bancaire autorisés pour trois mois seulement (au grand dam de la fédération bancaire française, qui craint des opérations frauduleuses à répétition), et… Et ? Et d’autres systèmes qui restent à découvrir. En 2025, on pourrait donc voir cette obligation vieille de quatre ans être enfin appliquée. Ou pas.

Une année catastrophique pour Boeing, des avions aux astronautes « bloqués » dans l’espace

Dave Calhoun Boeing Pdg
© Boeing

Entre une porte arrachée sur un 737 d’Alaska Airlines en début d’année et une grève de plus de 60 jours suivie par plus de 33 000 employés, Boeing a connu le pire en 2024. La renaissance de l’avionneur n’a jamais semblé aussi difficile qu’aujourd’hui, même si ces dernières heures, Boeing a repris la production complète de tous ses modèles d’appareils. Les problèmes de qualité de fabrication, sur fond de négociations sociales tendues, ont particulièrement questionné les compagnies aériennes et intégré dans la tête des voyageurs un sentiment d’insécurité.

Du côté de l’aérospatiale, l’année n’a pas été plus facile. Le premier envoi de la capsule Starliner avec des astronautes à bord, en direction de l’ISS, s’est soldé par un abandon du vaisseau, et le prolongement d’un an du duo de cobayes, en orbite. Les explications rappellent celles de l’aéronautique : des soucis de fiabilité qui ont alerté la NASA, et la mise en place d’un plan B en suscitant l’aide… de SpaceX.

Marche arrière sur la voiture 100 % électrique

Bmw Mondial Auto Paris 2024
© BMW

À partir de 2035, il ne sera plus possible de vendre des voitures thermiques dans l’Union européenne, qu’elles soient essence, diesel, hybrides ou hybrides rechargeables. Pourtant, 2024 a été une année très difficile sur le marché de la voiture électrique et les marques se retrouvent dans l’embarras, à ne pas arriver à écouler leurs stocks et justifier de leurs investissements face aux résultats très faibles. Si bien que plusieurs marques ont pris la parole et déclaraient qu’elles souhaiteraient continuer à vendre des voitures à moteurs thermiques.

On pense notamment à BMW, qui déclarait qu’une « correction de l’objectif de 100 % de véhicules électriques à batterie d’ici 2035 dans le cadre d’un programme global de réduction des émissions de CO2 permettrait également aux constructeurs européens de moins dépendre de la Chine pour les batteries ». Porsche est du même avis, alors que le constructeur allemand a du mal à écouler ses Taycan et Macan. En 2025, le constructeur doit lancer un modèle qui marquera véritablement la transition de la gamme dans l’électrique, avec la sortie d’une 718 électrique. Chez Volvo aussi, on s’écartait des plans d’une sortie du thermique en 2030, avec le renouvellement du XC90.

La chute sans fin d’Intel

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Core Ultra 200V © Intel

La démission de Pat Gelsinger de son poste de CEO d’Intel au début du mois de décembre est en grande partie la conséquence d’une année noire pour Intel : le fondeur a accumulé les déconvenues en 2024, avec des finances tellement mal en point qu’elles ont entrainé le report de l’ouverture de deux usines en Europe (en Allemagne et en Pologne) et la suppression de 15000 postes, soit 15% de ses effectifs. Le cours en bourse d’Intel accuse le coup, avec une chute de près de 50% de sa valeur en un an, et des concurrents comme Qualcomm ou Arm se pressent déjà au portillon pour racheter le géant, forcé d’envisager une scission de ses activités pour espérer sauver ce qui peut encore l’être.

Mais comment l’ancien champion américain a-t-il pu en arriver là ? Peut-être à cause d’une succession de mauvaises décisions, d’opportunités loupées comme son refus d’investir dans OpenAI, ou de conséquences de la guerre économique que se livrent les Etats-Unis et la Chine ? Probablement un peu tout ça, et les problèmes d’instabilité dont ont souffert ses Core de treizième et quatorzième génération n’ont clairement rien arrangé. Voir trébucher ainsi Intel fait d’autant plus mal au cœur que ses produits grand-public ne sont pas intrinsèquement mauvais, bien au contraire ; on se plait donc à espérer que ses récents processeurs Core Ultra 200 – leurs problèmes désormais corrigés – et cartes graphiques Arc Celestial lui permettront de redresser rapidement la barre.

Vous vous souvenez du bonus écologique ?

L’instabilité politique née de la dissolution du gouvernement l’été dernier aura fait une victime de plus que Gabriel Attal : le bonus écologique. S’il était acquis que le montant de l’aide pour l’achat d’une voiture électrique pourrait baisser au 1er janvier 2025, peu auraient pu prévoir la fin pure et simple de plusieurs autres aides, et notamment toutes celles qui concernent les vélos électriques.

Velo Electrique Trek Marlin Plus 8
Le Trek Marlin+ 8 – © 01net.com

Tout comme la prime à la casse (qui permettait d’obtenir une aide de 2 000 euros en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule), le coup de pouce pour l’achat d’un cycle disparait purement et simplement. En réalité, il vous reste un peu plus d’un mois (la fin officielle est actée au 14 février) pour en profiter. Si la réduction pour ce qui concerne le bonus auto peut s’entendre, elle peine à être justifiée côté vélo, et ce, d’autant plus que le gouvernement avait fait du développement du deux roues made in France l’une de ses priorités avec un plan vélo plutôt ambitieux. Outre la fin de l’aide à l’achat, les cyclistes pourront également déplorer la coupe des budgets alloués à l’aménagement de pistes cyclables supplémentaires. Des décisions qui passent mal non seulement auprès des usagers, mais également au niveau de l’industrie qui peine à se remettre après le faste des mois « post-covid ».

Apple sans Intelligence

Peut-on avoir commercialisé l’un des meilleurs smartphones de l’année et se trouver cité malgré tout dans la liste des pires produits de l’année ? Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est ainsi que nous avons choisi de résumer le début de carrière de l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 ?

Siri Apple Intelligence
© Apple

Côté pile, un smartphone très abouti doté d’une puce surpuissante et d’une autonomie sans égal. Côté face, un smartphone vendu sans sa principale « nouvelle application »  : Apple Intelligence. C’est du moins le cas en France et en Europe, et c’est une situation qui devrait encore durer quelques mois. Dès lors, si tout côté hardware a été fait pour donner aux nouveaux iPhone la puissance nécessaire pour les applications d’intelligence artificielle et qu’ils n’en sont toujours pas capables, pourquoi se précipiter sur l’un des nouveaux smartphones de la marque ? Pourquoi ne pas attendre l’iPhone 17 ? C’est le constat que nous avions dressé en conclusion de notre test de l’iPhone 16 Pro. Trois mois après, il est toujours valable.

Notez que la même logique peut être appliquée au nouvel iPad mini, commercialisé quelques jours plus tard, lui aussi taillé pour Apple Intelligence, mais privé de cette partie d’iOS en France. Seule différence avec l’iPhone ? Il n’y a pas de nouveaux iPad mini tous les ans.

Lire Une année 2024 au top dans la tech

 

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