L’Europe adopte le « Passeport Batterie » pour une traçabilité des matériaux

En Europe, les ventes de voitures électriques font des étincelles


Si l’Europe appelle de plus en plus ses ressortissants à délaisser les véhicules thermiques pour leurs déclinaisons électriques, elle voit également d’un très mauvais oeil l’arrivée sur le marché des véhicules chinois.


Globalement, ne grande partie des pays d’Europe proposent actuellement des aides à la transition des véhicules thermiques aux véhicules hybrides ou tout électriques. Mais comme on l’a vu en France, les aides peuvent être conditionnées à la fois au prix du véhicule ainsi qu’à son origine.

Un passeport pour les batteries des voitures électriques

Dans le collimateur de l’Europe : les véhicules chinois bon marché qui pourraient inonder tout le secteur grâce à des prix très agressifs pour un niveau d »équipement équivalent ou supérieur aux modèles des constructeurs européens…

Mais en marge de ce protectionnisme purement économique, l’Europe souhaite ajouter une dimension écologique et éthique supplémentaire via le « Passeport Batterie ».

Voilà qui devrait donc bloquer aux frontières de l’Europe nombre de modèles de véhicules électriques assez simplement. L’idée est ainsi d’imposer le Passeport Batterie d’ici 2027.

Tesla Model 3 Highland 02

Ce passeport sera présenté sous la forme d’un numéro unique et d’un QR code gravé sur le châssis et qui donnera des informations sur la batterie : lieu de fabrication, origine des matériaux utilisés pour sa conception, émission de CO2 lors de son processus de fabrication…

En marge, on devrait également avoir des informations sur la capacité nette de la batterie (les constructeurs n’affichent généralement que la capacité brute), le taux de dégradation estimé selon le nombre d’années…

Les informations devraient aller jusqu’à la composition précise de la batterie pour permettre aux sociétés de recyclage d’optimiser leur processus de démontage et de récupération des matières.

Globalement, le Passeport batterie est présenté comme un dispositif invitant à plus de transparence au niveau des constructeurs. Néanmoins, on peut très facilement imaginer comment cette identification permettrait l’instauration de catégories de batteries, avec diverses taxes à l’importation à la clé, ou même refus d’entrée sur le territoire Européen.



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