L’impact écologique de l’IA dans le collimateur des chercheurs

L'impact écologique de l'IA dans le collimateur des chercheurs



Développer une IA, oui mais à quel prix pour l’environnement ? L’École Normale Supérieure (ENS) a annoncé lundi la création d’un observatoire dédié à l’analyse des impacts environnementaux de l’intelligence artificielle.

Cette nouvelle structure bénéficiera du soutien de l’ESN Capgemini, ainsi que de l’institut IA et société, un organisme de recherche hébergé au sein de l’ENS. La mission de cet observatoire sera de travailler sur une méthodologie pour mesurer l’impact environnemental des technologies. Sur le sujet, les chercheurs de Capgemini associés au projet d’observatoire de l’ENS ont déjà proposé une approche.

L’observatoire s’attellera aussi à développer une base de données afin de permettre aux concepteurs d’IA de partager leurs données sur la performance environnementale de leurs modèles. Et ce tout en offrant aux chercheurs un accès à ces données pour venir alimenter leurs travaux.

Un impact, mais lequel exactement?

La question des coûts environnementaux du développement des technologies d’intelligence artificielle sera une des thématiques qui sera abordée au cours du sommet pour l’IA, qui aura lieu à Paris la semaine prochaine. Le sujet sera abordé au cours d’une journée dédiée.

Sera mis en avant le concept d’Intelligence artificielle « frugale », les efforts des acteurs du secteur pour réduire l’impact de leurs outils ainsi que pour mesurer avec précision le bilan écologique de ces solutions. Une table ronde animée par des porte-paroles de l’union internationale des télécommunications et de l’IEEE standards association abordera le sujet de la mesure de cet impact.

Les agences spécialisées, comme l’Ademe, l’Arcom ou l’Arcep, ont déjà publié plusieurs indicateurs de mesure pour cerner l’impact écologique du secteur du numérique dans son ensemble. Des indicateurs qui font l’objet d’âpres discussions. L’Arcep et l’Ademe ont inauguré au début de l’année 2025 un nouvel observatoire destiné à « quantifier les impacts directs et indirects du numérique sur l’environnement . » Et si tout le monde semble s’accorder sur le fait que l’adoption massive des outils d’intelligence artificielle va fortement augmenter la consommation énergétique du secteur, reste à savoir à quel point et comment le mesurer.



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