Mark Zuckerberg dépense sans compter pour muscler son nouveau labo IA

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Pour remédier au « malaise » de l’IA chez Meta, Mark Zuckerberg a mis sa casquette de chasseur de tête, carnet de chèques en main. Le fondateur et patron du groupe est prêt à dépenser sans compter pour revenir dans la course à l’intelligence artificielle, que ce soit en embauchant des profils de premier plan ou en proposant le rachat de startups.

De l’argent, beaucoup d’argent, et une petite touche personnelle. C’est la stratégie de Mark Zuckerberg pour attirer les meilleur profils pour muscler son nouveau labo IA qui doit plancher sur le développement de la « superintelligence ». Le CEO de Meta a pris les choses en main en partant lui-même à la chasse de la cinquantaine de cerveaux qui formeront le noyau dur de cette initiative.

Chèques à gogo

Meta a pris du retard en matière d’IA générative. Les derniers modèles Llama 4 n’ont pas convaincu grand monde, ce d’autant que l’entreprise a eu la mauvaise idée de bidouiller les benchmarks. Surtout, Meta a reporté le lancement du modèle Behemoth, le plus puissant et le plus attendu du lot.

Mark Zuckerberg, qui a placé l’IA au cœur de la stratégie de l’entreprise, a donc décidé de s’occuper lui-même de la relance de l’effort de recherche, en multipliant les rendez-vous avec des chercheurs influents et en supervisant personnellement les recrutements stratégiques — alors que la concurrence, elle, accélère sans lever le pied.

C’est la raison pour laquelle Meta a signé un chèque de 14 milliards de dollars pour une grosse part dans le capital de Scale AI, et placé Alexandr Wang, le patron de la startup, à la tête de cette nouvelle initiative.

Lire Meta : Mark Zuckerberg à la recherche de la « superintelligence » IA

Zuckerberg aurait aussi proposé à d’autres spécialistes des sommes folles, jusqu’à 100 millions de dollars (!), pour rejoindre les rangs de cette équipe. Le cofondateur d’OpenAI, Ilya Sutskever, aurait été approché, ainsi que Daniel Gross, le CEO de SSI. Perplexity serait aussi dans le collimateur de Meta (c’est aussi le cas d’Apple, manifestement).

Tout le monde ne s’est cependant pas laissé séduire par les avances du patron de Meta. Certains lui reprochent la faiblesse relative des modèles Llama, d’autres ont du mal à saisir la stratégie de l’entreprise et de sa quête de « superintelligence », un concept flou d’IA plus intelligente que le cerveau humain.

Sam Altman, le patron d’OpenAI, s’est amusé de cette frénésie. Il a ainsi déclaré qu’aucun des meilleurs profils approchés par Mark Zuckerberg n’avait décidé de rejoindre Meta. Il faut dire qu’OpenAI a répliqué en proposant aux profils chassés par Zuckerberg une rallonge en dollars et des bénéfices supplémentaires.

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Source :

WSJ



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