Mark Zuckerberg estime que les modèles IA pourront, dès cette ann …

Mark Zuckerberg estime que les modèles IA pourront, dès cette ann ...



Mark Zuckerberg, PDG de Meta, affirme que dès cette année, l’intelligence artificielle permettra le développement d’agents autonomes capables de gérer des tâches de programmation complexes.

« 2025 sera l’année où nous pourrons créer un agent IA capable de coder et de résoudre des problèmes avec le niveau de compétence d’un bon ingénieur intermédiaire », a-t-il déclaré mercredi soir lors de la conférence sur les résultats de l’entreprise. « Ce sera une avancée majeure, et peut-être l’une des innovations les plus marquantes de l’histoire, avec un marché immense à long terme », a poursuivi Zuckerberg.

« L’entreprise qui y parviendra en premier bénéficiera d’un avantage considérable, en accélérant ses recherches en IA et en influençant l’ensemble du secteur. C’est pourquoi, selon moi, cette année sera déterminante pour l’avenir. »

Une IA qui développe un logiciel en autonomie ?

Zuckerberg a toutefois tempéré ses propos, estimant qu’un tel agent ne verra probablement pas le jour avant 2026.

« Je ne pense pas que nous verrons dès cette année un ingénieur IA déployé à grande échelle, révolutionnant complètement le développement logiciel. Mais 2025 marquera le moment où cela deviendra réellement envisageable, posant ainsi les bases d’un changement bien plus profond en 2026 et au-delà. »

Pour y parvenir, Zuckerberg mise sur Llama, le modèle de langage open source de Meta. La prochaine version, Llama 4.0, est encore en développement, mais il affirme qu’elle deviendra la référence du secteur une fois lancée. « Avec Llama 3, notre objectif était de rendre l’open source aussi performant que les modèles fermés », a-t-il expliqué. « Avec Llama 4, nous voulons prendre la tête. Ce sera un modèle multimodal natif, un modèle omni doté de capacités d’agent. »

Le milliard d’utilisateurs

Zuckerberg a également révélé que l’outil d’intelligence artificielle de Meta, déjà intégré à Facebook et à d’autres applications du groupe, compte en moyenne 700 millions d’utilisateurs par mois. Il prévoit que ce nombre atteigne un milliard d’ici la fin d’année.

« Je m’attends à ce que 2025 soit l’année où un assistant IA hautement intelligent et personnalisé atteindra plus d’un milliard de personnes, et je pense que Meta AI sera cet assistant de référence ». Selon lui, il va évoluer pour fournir des résultats personnalisés en s’adaptant au contexte, aux intérêts et à la personnalité de chaque utilisateur.

Par ailleurs, Zuckerberg a souligné que Llama générera également des bénéfices économiques en s’imposant comme un leader de l’IA.

« Plus Llama sera utilisé, plus il y aura de chances que les fournisseurs de silicium, ainsi que d’autres plateformes et API de développement, optimisent leur travail pour lui. Cela réduira fondamentalement les coûts d’utilisation et apportera des améliorations dont nous pourrons, dans certains cas, aussi bénéficier », a-t-il expliqué.

Une concurrence féroce

Meta doit désormais composer avec la concurrence de DeepSeek, un modèle d’intelligence artificielle open source développé en Chine. Interrogé à ce sujet, Zuckerberg a salué la technologie, reconnaissant que les équipes de DeepSeek avaient apporté des innovations intéressantes.

« Ils ont introduit un certain nombre d’avancées que nous sommes encore en train d’analyser, et d’autres que nous espérons intégrer à nos propres systèmes », a-t-il déclaré. Selon lui, une « norme mondiale » pour l’IA open source finira par émerger.

« Dans notre propre intérêt national, il est essentiel que cette norme soit américaine », a-t-il insisté. « Nous prenons cela très au sérieux et nous voulons construire le système d’IA que le monde entier adoptera. »



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