Ça n’est pas si surprenant que ça, mais le sujet mérite d’être abordé. D’après une enquête réalisée par Pew Research au début du mois de février, plus d’un Américain sur deux n’a pas une bonne opinion ni d’Elon Musk (54%) ni de Mark Zuckerberg (67%).
Il faut avouer que les deux personnages sont pour le moins clivants et il y a de quoi. D’un côté, Musk est du genre à poursuivre judiciairement ses opposants, à utiliser son réseau social pour faire son autopromotion et à donner son avis publiquement sur tous les sujets qui passent. De l’autre, on reproche à Zuckerberg d’exploiter les données personnelles des internautes qui utilisent ses plateformes et de faire la promotion d’applications dangereuses pour les adolescents.
Avec autant d’influence et de pouvoir, les haters sont forcément inévitables. Est-ce mérité ? Est-ce justifié ? Là n’est pas le sujet. Mais, les six derniers mois ont réellement fait du tort à la popularité des deux hommes. Car, en pleine période électorale outre-Atlantique, des choix ont été faits par l’un et par l’autre ; motivés par l’ambition d’acquérir davantage de pouvoir et plus de parts de marché.
La question n’est donc pas de savoir s’il faut soutenir Musk ou Zuckerberg, mais plutôt de constater que certains arrivent à s’affranchir de règles, alors même que celles-ci sont généralement là pour protéger une communauté. Sans réelle entrave et contrepoids, un homme d’affaires milliardaire peut ainsi agir (presque) comme bon lui semble.
Dans cette situation, il est aujourd’hui logique de voir l’opinion publique devenir défavorable. En revanche, seule l’histoire tranchera pour leur attribuer des casquettes de leaders visionnaires de toute une génération ou d’entrepreneurs méprisés pour leurs actions et engagements néfastes. À suivre…