Longtemps la technologie dans les parking a consisté à réparer régulièrement la barrière électrique. Puis sont arrivés il y a 10 ans les acteurs du parking connecté. Yespark, qui a écumé les concours de start-up à cette époque, est de ceux là.
A l’époque, voici comment les fondateurs pitchaient Yespark : « Si vous habitez Paris, c’est le moyen de ne pas perdre 1 an de votre vie. Le temps moyen passé par ses habitants pour y garer leur voiture. Avec un boitier de contrôle d’accès installé sur les garages d’immeubles de particuliers, ces derniers louent leur place vide dans la journée. Et pour la clef ? Vous l’avez déjà dans la poche, c’est votre smartphone! Et justement à la clef des économies de 20% à 40%. »
Et voici qu’avec la naturelle consolidation du marché, il annonce la rachat de son concurrent Zenpark.
100 000 places disponibles dans désormais 700 villes
Le spécialiste de la location de places de stationnement, avec ce rapprochement, annonce un stock 100 000 places disponibles dans désormais… 700 villes. Et un chiffre d’affaires de 48 millions d’euros. Cette acquisition renforce aussi Yespark en France et lui permet de se positionner comme un champion européen du parking digital.
Dans le détail, Yespark fonctionne comme une marketplace qui met en relation des propriétaires de parkings – qu’ils soient particuliers ou entreprises – et des automobilistes en quête de stationnement.
L’entreprise se rémunère via une commission sur les locations.
Des offres pour les deux-roues et l’autopartage
Zenpark avait de son côté développé des offres plutôt spécialisés dans la location courte durée et à destination de l’hôtellerie. Son acquisition apporte donc aussi de la complémentarité à Yespark.
Côté développements futurs, YesPark mise sur des offres pour les deux-roues et l’autopartage.
Reste que sa dernière levée de fonds, 28 millions d’euros en 2022, devait lui paver la voie des véhicules électriques. Las ! Seules de ses 1 000 places sont aujourd’hui équipées de bornes de recharges électriques, loin des 30 000 espérées. En cause, le ralentissement du marché des véhicules électriques.