Pour accélérer la création de nouveaux datacenters, EDF propose s …

Pour accélérer la création de nouveaux datacenters, EDF propose s ...



Avec le plan Stargate à la française d’Emmanuel Macron, qui prévoit d’investir 109 milliards d’euros dans l’intelligence artificielle, les datacenters sont appelés à se multiplier sur tout le territoire. Les modèles d’IA générative nécessitent d’importantes capacités de calcul que seuls les centres de données de dernière génération sont en mesure de fournir.

Selon le dernier baromètre de l’association professionnelle France Datacenter, réalisé avec EY-Parthénon, le marché des datacenters bénéficie, depuis 2018, d’une croissance sept fois plus rapide que le reste de l’économie française.

Comptant environ 250 datacenters commerciaux, la filière pèse déjà 5 milliards d’euros en comptant les retombées indirectes et induites. La demande liée à l’IA générative devrait faire croitre la puissance installée entre 13% et 14% par an contre une croissance annuelle moyenne jusqu’alors envisagée de 11 %.

De nombreuses conditions d’accueil à réunir

Encore faut-il trouver les sites éligibles ? L’implantation d’une ferme de serveurs suppose de réunir un très grand nombre de conditions. Elle exige une alimentation électrique, suffisante et stable, à un coût attractif. Le recours à une énergie renouvelable ou pour partie décarbonée permet de réduire son empreinte environnementale.

La connectivité doit être au rendez-vous avec la présence de réseaux fibrés redondants, la jonction possible avec les grands nœuds de communication et les câbles sous-marins intercontinentaux. Le site doit être sécurisé avec un contrôle des accès et une surveillance 24/7.

L’accessibilité en transport ou par des axes routiers doit faciliter les interventions physiques. Enfin, le terrain d’accueil doit se situer hors des zones sujettes aux catastrophes naturelles (inondations, séismes) et offrir suffisamment d’espace pour envisager de futures extensions.

A partir de ce cahier des charges, Clara Chappaz, ministre de l’Intelligence artificielle et du Numérique, a identifié trente-cinq sites « prêts à l’emploi ». La Tribune a publié la carte de ces implantations envisagés. D’une surface de 18 à 150 hectares, certain sites sont disponibles dès cette année, d’autres en 2027 ou 2030. Les Hauts-de-France se classent en tête avec huit sites, suivis par le Grand-Est et l’Île-de-France, avec sept sites.

Appel à manifestations d’intérêt

EDF entend aussi apporter sa pierre à l’édifice. Alors que l’énergéticien est, avec RTE, partie prenant dans la production d’électricité, il entend mettre à disposition ses propres terrains qui sont déjà – cela s’entend – raccordés au réseau électrique.

« EDF proposera aux entreprises du numérique intéressées des espaces fonciers prêts à accueillir des projets industriels […], ce qui permettra de réduire de plusieurs années la durée nécessaire à la réalisation des projets », explique-t-il dans un communiqué.

EDF a pré-identifié quatre sites industriels, disposant d’une puissance totale disponible estimée à 2 GW. Le groupe public poursuit ce travail d’identification d’espaces fonciers avec l’objectif de retenir deux sites supplémentaires à l’horizon 2026.

« Les terrains seront attribués sur la base de critères objectifs et transparents portant notamment sur la crédibilité et la maturité des projets des entreprises », précise EDF. Pour cela, l’énergéticien lancera prochainement un appel à manifestations d’intérêt auprès des entreprises du numérique.

Bien sûr, EDF entend proposer aux sociétés retenue des offres de fourniture d’électricité mais aussi un accompagnement personnalisé pour effectuer les démarches nécessaires. « En France, grâce à EDF et son mix principalement composé de nucléaire et de renouvelables, notre électricité est abondante, compétitive et bas carbone », vante Stéphane Raison, directeur en charge de l’installation de grands sites de consommation.



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