SEO : référencement et service après-vente, quelle stratégie adopter ?

SEO : référencement et service après-vente, quelle stratégie adopter ?


Dans l’article sur la stratégie mother & child, il était question d’adopter une fausse identité numérique, pour construire artificiellement du trafic. Mais il n’est pas nécessaire de le faire sous une fausse identité. Répondre aux questions des internautes sur les réseaux sociaux est un très bon pourvoyeur de trafic.

Faire le service après-vente : les pour et les contre

Les inconvénients

La première étape consiste à identifier, sur les différents réseaux sociaux, les discussions ou les groupes sur votre niche. Pour cela, malheureusement, il n’y a pas vraiment d’outils automatiques qui permettraient de faire le travail à votre place. Sur chaque réseau social, il va falloir rechercher les groupes, les discussions, les sous-forums, etc. C’est le premier vrai « contre » : cette stratégie est chronophage.

Une fois cette première étape franchie, la deuxième va être de se faire accepter dans les groupes en question. Certains refusent totalement toute forme de publicité ou d’autopromotion, de manière assez sévère. C’est le cas sur Reddit, un peu moins sur Quora. Quant à Facebook, cela dépend beaucoup de la politique de modération appliquée dans les groupes. C’est le deuxième « contre » : gérer les filtres de modération.

Enfin, le troisième « contre » est le plus évident : cela demande une implication sur la durée. A charge pour vous de surveiller régulièrement les questions des internautes, pour y répondre en ajoutant un lien vers vos contenus.

Les avantages

Quels sont les « pour » ? En premier lieu, c’est parfaitement gratuit, financièrement parlant. Ce qui n’est pas négligeable, tant les outils de SEO peuvent être onéreux. Même se configurer une alerte avec certains mots-clés spécifiques peut se faire avec une adresse e-mail et quelques extensions de navigateur.

L’autre avantage d’une stratégie de type « service après-vente » est que le retour sur investissement est presque immédiat quand c’est fait intelligemment. Selon la taille du groupe, vous pouvez accumuler un certain nombre de vues sur vos articles de manière instantanée.

Cela peut également vous permettre de vous bâtir une réputation, car au fil du temps, ce sont les internautes qui vous solliciteront en direct pour avoir des informations. Si vous avez suivi une stratégie de construction de contenus, sur la base des questions d’un groupe, vous faites coup double.

Enfin, cela vous aidera dans le référencement. Selon la plateforme utilisée, Google le prendra en compte comme un signal social ou comme un backlink, ce qui favorisera votre rang dans les résultats de recherche.

Google only : les pour et les contre

Si vous adoptez une stratégie « Google only », qui consiste donc à ne compter que sur le référencement naturel pour obtenir du trafic, vous risquez de connaître quelques frustrations. En effet, Google n’indexe pas toujours les contenus, sans que l’on comprenne pourquoi.

Le retour sur investissement est donc beaucoup plus long. Par ailleurs, cela implique de surveiller en continu l’évolution de vos mots-clés, ce qui nécessite des outils onéreux. Vous devrez également retravailler les contenus, afin qu’ils soient toujours bien référencés.

Le troisième élément est à la fois un pour et un contre : vous ne dépendez pas d’humains pour votre visibilité, mais d’algorithmes. Le bon côté est que vous n’avez pas à gérer les sautes d’humeur des individus, mais vous n’avez aucune connaissance du contenu de l’algorithme qui vous référence.

Néanmoins, l’atout de cette stratégie réside dans son côté universel : selon les niches, il n’y a pas toujours de groupes ou de forums dédiés, ou ils ont un impact très faible. Selon les sujets, certains réseaux sociaux ou plateformes sociales sont inutiles ou désertés. Ce n’est pas le cas de Google en tant que moteur de recherche.

Le bilan

Pour bien faire, en réalité, il faut combiner ces deux approches : écrire les contenus en se basant sur des mots-clés et des questions des groupes, mais faire en sorte de ne pas dépendre totalement de l’une ou l’autre de ces deux approches.

La stratégie « Google only » est rentable – financièrement parlant – si on possède une ferme de contenus, avec une grande quantité d’articles qui sont eux-mêmes très bien référencés.





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