son incroyable ascension, ses 15 années perd …

son incroyable ascension, ses 15 années perd ...


Bill Gates, propriétaire et fondateur de Microsoft, pose en plein air avec le premier ordinateur portable de Microsoft en 1986. Joe McNally/Getty Images

Microsoft fête cette semaine son 50e anniversaire. Lorsque l’on parle de Microsoft, il est tentant (et facile !) de se concentrer sur les chiffres et les étapes importantes. Le chiffre d’affaires. Les marges brutes et les bénéfices. Le nombre d’employés et de partenaires. Et, bien sûr, le cours de l’action.

Ces chiffres sont importants, bien sûr. Mais pour moi, ce sont surtout des marqueurs, des flux et reflux d’une entreprise qui a véritablement changé le monde.

Officiellement, Microsoft prévoit de souffler ses bougies d’anniversaire le 4 avril 2025. Il s’agit d’une date arbitraire. La société a réalisé une série de vidéos historiques en 2009 qui retrace chaque année de son existence à partir de 1975. Et cette date du 4 avril n’apparaît nulle part.

Microsoft a fait beaucoup de milliardaires

Microsoft a fait beaucoup de milliardaires, de quasi-milliardaires et de multimillionnaires au cours de ses deux premières décennies d’existence. Pourquoi ? Eh bien …

Si vous avez acheté pour 1 000 dollars d’actions lors de l’introduction en bourse de Microsoft en 1986, ces actions valent aujourd’hui… 5 millions de dollars. Même si vous n’avez pu acheter des actions qu’à la fin de la journée, après qu’elles aient augmenté de 70 % par rapport au prix d’ouverture, vous auriez encore 1,4 million de dollars aujourd’hui.

Pensez maintenant aux milliers d’employés de Microsoft qui ont reçu des actions au cours de ces premières années. Et qui sont restés dans l’entreprise pendant une décennie ou plus. J’ai fait le calcul, et le nombre de zéros devient rapidement très important.

Bill Gates, Steve Ballmer et Satya Nadella

Mais assez parlé d’argent. Au cours de ces 50 années, Microsoft a également eu un impact culturel considérable. Sans parler de la transformation de l’économie mondiale rendue possible par les logiciels de l’entreprise.

Il est commode de diviser l’histoire de l’entreprise en quatre époques distinctes, la première en tant que startup et les trois suivantes en tant qu’entreprise cotée. Chacune de ces trois époques coïncide avec le mandat des trois PDG de Microsoft : Bill Gates, Steve Ballmer et Satya Nadella. Mais c’est une erreur de penser que chacun de ces individus mérite d’être crédité (ou blâmé) pour ce qui s’est passé pendant qu’il occupait le poste de PDG.

Commençons par le début.

Paul Allen et Bill Gates en 1984. Photo par © Doug Wilson/CORBIS/Corbis via Getty Images

1975-1985 : la rampe de lancement de l’entreprise

Lorsque Bill Gates, 19 ans, et Paul Allen, 22 ans, ont décidé de transformer leur programme Altair BASIC pour le MITS Altair 8080 en produit commercial, ils avaient affaire à un marché de passionnés. Steve Wozniak et Steve Jobs étaient membres de l’un de ces groupes de passionnés, le Homebrew Computer Club. Et eux ils n’allaient pas vendre leur premier Apple 1 avant un an.

À la fin de l’année 1975, la toute nouvelle société (que Gates appelait Micro-Soft) affichait un chiffre d’affaires total d’un peu plus de… 16 000 dollars. Cela représente environ 96 000 dollars en 2025. Ce n’est pas si mal pour un duo d’étudiants ayant abandonné leurs études et ayant embauché un seul employé cette année-là.

Les années suivantes ont été difficiles. Mais en l’espace de dix ans, l’entreprise enregistrait plus de 100 millions de dollars de chiffre d’affaires par an. À ce moment-là, l’entreprise a déménagé à Seattle. Et le nombre d’employés est passé à plus de 1 000.

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Lorsque IBM a lancé le premier PC en 1981, les effectifs de Microsoft ont commencé à exploser. Graphique de Ed Bott/ZDNET

Par la grâce de l’IBM PC

Les premiers produits de Microsoft étaient des langages de programmation destinés à des amateurs utilisant des machines telles que le MITS Altair 8080. Il s’agissait de nerds qui écrivaient du code pour aider d’autres nerds à écrire du code.

Mais le véritable accélérateur, la fusée qui a transformé Microsoft basés à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, en un géant mondial situé à Seattle, a été le lancement du PC d’IBM en 1981. Il suffit de regarder le graphique ci-dessus pour se rendre compte de l’impact de ce contrat sur l’embauche.

Cette histoire a été racontée un million de fois, je ne la répéterai donc pas ici. (L’article de Wikipédia sur MS-DOS contient un récapitulatif intéressant de cette histoire).

Chaque PC IBM comprenait une copie de PC-DOS, que Microsoft avait adapté à partir de 86-DOS, qui était à son tour un clone de CP/M de Digital Research, porté pour fonctionner sur les processeurs 8086 d’Intel. Microsoft recevait une redevance d’IBM pour chaque copie de PC-DOS livrée. L’accord avec IBM permettait à Microsoft de continuer à vendre sa propre variante du système d’exploitation, MS-DOS. Ce qui signifiait plus de revenus de licence de la part des fabricants de clones tels que Compaq et Leading Edge.

Et par la grâce des clones d’IBM PC

Et les fabricants de clones ont pleinement profité de leur capacité à casser les prix élevés d’IBM. J’ai acheté un Leading Edge Model D en 1986, payant plus de 2 000 dollars pour un clone d’IBM PC doté d’un disque dur de 30 Mo (oui, 30 Mo, ce n’est pas une faute de frappe.) C’était bien moins que ce qu’aurait couté la même machine si elle avait porté le logo d’IBM. Corrigé par l’inflation, cela équivaudrait à plus de 5 300 dollars aujourd’hui.

Au cours de sa première décennie d’existence, Microsoft a commercialisé Word et Excel, qui ont généré des revenus spectaculaires en complément du torrent de dollars qui arrivait grâce à MS-DOS.

Ce qu’il faut retenir de cette époque, c’est le rôle d’Apple. Au fil des ans, Microsoft et Apple se sont affrontés à maintes reprises. Mais à l’époque, Microsoft gagnait énormément d’argent en vendant ses logiciels d’application aux personnes qui avaient acheté l’un des premiers modèles de Macintosh.

Des applications pour les pros qui coutaient un bras

Excel est sorti pour le Mac en 1985. Il n’est arrivé sur PC qu’en 1987. Je me souviens très bien d’avoir diné avec un ami en 1986, qui n’avait cessé de vanter les mérites d’Excel sur son nouveau Mac.

Bien que le chiffre d’affaires de l’entreprise puisse sembler ridiculement faible à un observateur en 2025, le coût des logiciels pour les utilisateurs individuels était alors stupéfiant.Si vous ronchonnez à l’idée de payer 10 dollars par mois pour un abonnement à un logiciel, préparez-vous à un choc.

  • WordPerfect : $495
  • Microsoft Word pour MS-DOS : 395$
  • Lotus 1-2-3 : 495$
  • dBase III+ : 695$

Microsoft Pascal coûtait 195 $. Turbo Pascal de Borland était une affaire incroyable à seulement… 69,95 $.

Quoi qu’il en soit, si vous vouliez les trois meilleures applications PC/MS-DOS de l’époque – WordPerfect, 1-2-3 et dBase – vous deviez payer près de 1 700 dollars. Ce qui équivaudrait à environ 4 500 dollars en 2025 après correction de l’inflation. C’est presque autant que le coût du matériel sous-jacent.

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Boîtes d’exposition lors du lancement du système d’exploitation Windows 95 de Microsoft, vendu à minuit le 23 août 1995, à Londres, en Angleterre. Richard Baker / In Pictures via Getty Images

1986-1999 : Les années de décollage

L’introduction en bourse de Microsoft, le 13 mars 1986, a été une grande affaire. L’« IPO de l’année » selon Goldman Sachs, le souscripteur principal. Selon les normes modernes, l’introduction en bourse semble tout à fait modeste. Elle a permis de lever 61 millions de dollars (163 millions de dollars en 2025).

La demande était énorme. Et la société a entamé une courbe de croissance stupéfiante. À la fin de l’année 1987, M. Gates était milliardaire. La majeure partie de cette richesse était attribuable au cours de l’action qui montait en flèche grâce aux revenus des licences de MS-DOS et PC-DOS. Et à une collection croissante d’applications qui deviendraient plus tard Microsoft Office.

Lorsque les analystes financiers parlent de « courbes de croissance en crosse de hockey », voici ce qu’ils entendent par là.

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De 0 à 20 milliards en 24 ans ? C’est une évolution rapide et fulgurante. Graphique de Ed Bott/ZDNET

Le fer de lance de Windows

Dans son rapport annuel 1990, Microsoft note l’énorme croissance du marché des PC. « En 1980, environ 1 million de personnes utilisaient des ordinateurs personnels. En 1990, ce nombre était passé à 50 millions ». Plus de 90 % d’entre eux étaient des PC équipés du système d’exploitation de Microsoft et des applications bureautiques de Microsoft telles que Word et Excel.

C’est également cette année-là que Microsoft a fondé son groupe de conseil aux entreprises. Et a étendu son travail avec les intégrateurs de systèmes. De quoi consolider ainsi son statut de fournisseur de services informatiques préféré des grandes entreprises du monde entier.

Le Macintosh d’Apple connaissait alors un succès modeste, avec environ 5 millions d’unités vendues. Mais Steve Jobs ayant été évincé d’Apple, la société battait de l’aile. Pendant ce temps, Microsoft faisait de Windows une force irrésistible, remportant d’énormes succès avec Windows 3.1 en 1991, puis créant un véritable événement culturel avec la sortie de Windows 95.

Je n’ai pas besoin de récapituler l’histoire de Windows ici, car je l’ai déjà fait il y a 10 ans.

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Windows 95 et Windows NT 4 ont été conçus pour des clients différents, mais partagent une interface utilisateur identique. Crédit : Microsoft

Une histoire de poubelle gagnée par Apple

D’un point de vue moderne, ces premières versions peuvent sembler indignes. Mais elles ont permis aux entreprises de travailler. Et c’est ce qui comptait. Comme l’a déclaré des années plus tard l’ancien PDG d’Apple, John Sculley, « les gens disaient : « Peut-être que le PC d’IBM n’est pas aussi facile à utiliser ou n’est pas aussi attrayant que le Macintosh. Mais il fait quelque chose que nous voulons pouvoir faire – des feuilles de calcul, du traitement de texte et une base de données… ».

En 1988, Apple a intenté un procès pour violation des droits d’auteur contre Microsoft et Hewlett-Packard, alléguant que Gates et la société avaient volé l' »aspect et la convivialité » du système d’exploitation Macintosh. L’affaire a duré six ans. Et Apple a perdu, à l’exception d’une petite décision de justice selon laquelle l’icône de la poubelle était protégée. C’est la raison pour laquelle les fichiers supprimés sont placés dans une corbeille de recyclage sur le bureau d’un PC Windows.

Et puis il y a eu Internet Explorer. Il a été bricolé à la hâte et publié dans le cadre d’un pack d’extension pour Windows 95. Il a été ajouté à Windows en 1996 et a commencé à grignoter des parts de marché à ce qui avait été le navigateur dominant de l’époque, Netscape Navigator, dont l’introduction en bourse en 1995 a défini cette décennie comme Microsoft avait défini les années 1980.

Et puis il y a eu Internet Explorer…

IE a vu sa part du marché des navigateurs web passer de 0 à 86 %. Comment ? En utilisant les tactiques familières de Microsoft consistant à intégrer des logiciels dans les PC OEM. À cette époque, la société est suffisamment importante pour que les autorités antitrust s’en aperçoivent. En 1994, Microsoft avait signé un accord avec le ministère américain de la justice, acceptant de ne pas lier d’autres produits Microsoft à la vente de Windows.

Microsoft a fait valoir qu’Internet Explorer était une fonctionnalité et non un produit. Le DOJ n’était pas d’accord et a intenté un procès antitrust en 1998 qui a eu un impact profond sur la croissance de l’entreprise.

À la fin de la décennie, Microsoft générait encore des revenus et des bénéfices considérables. Mais de sombres nuages se profilaient à l’horizon.

Steve Ballmer

Steve Ballmer, PDG de Microsoft, tient un nouveau PC de poche Compaq au magasin CompUSA de San Francisco, le 4 octobre 2001. Jeff Christensen/WireImage/Getty Images

2000-2014 : Les années perdues

Si les deux décennies précédentes avaient été une succession ininterrompue de victoires pour Microsoft, le tournant du millénaire a mis tout cet élan sens dessus dessous. Tout a commencé au début de l’année 2000, lorsque le nouveau PDG Steve Ballmer a pris les rênes de l’entreprise.

Au début de l’année 2000, j’ai eu une conversation avec un partenaire de Microsoft depuis plus de dix ans. Il avait développé une entreprise florissante. Et à ce moment là, il vendait toutes ses actions Microsoft, disait-il, parce que l’entreprise n’allait nulle part.

Ce graphique montre qu’il a pris la bonne décision.

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Si vous aviez acheté des actions Microsoft au début de l’exercice 2000 et que vous les aviez conservées pendant 15 ans, vous n’auriez enregistré qu’une perte minime. Données fournies par macrotrends.net. Graphique de Ed Bott/ZDNET

Même le succès de Windows XP a été assombri par un désastre

Si vous aviez acheté des actions Microsoft au début de l’exercice 2000 et les aviez conservées pendant une décennie et demie, vous auriez été sous l’eau. Au début de l’exercice 2015, vous n’auriez toujours pas rattrapé votre perte.

Même le plus grand triomphe de cette décennie, la fusion des systèmes d’exploitation grand public et professionnels dans Windows XP, a été assombri par un désastre. La fête de lancement a eu lieu à New York en octobre 2001, un mois après les attentats du 11 septembre, et la célébration a été discrète.

En fait, toute cette décennie et demie a été une série de ce que les écoles de commerce appellent par euphémisme des défis.

Le juge ouvre une porte au développement de Google et d’Apple

L’entreprise a perdu son procès antitrust. Une cour d’appel a annulé l’ordonnance du juge ordonnant le démantèlement de l’entreprise, et celle-ci a fini par signer un accord qui a considérablement entravé sa capacité à rivaliser sur le marché crucial des logiciels et des services en ligne au cours de la décennie suivante.

Cette situation a ouvert d’immenses possibilités à Google et à Apple, qui ont su les exploiter pleinement.

Pendant ce temps, Microsoft se débattait avec Windows. En janvier 2002, après une série d’incidents de sécurité, très médiatisés et très embarrassants qui ont affecté les clients de Windows et Microsoft, Bill Gates a rédigé son désormais célèbre mémo « Trustworthy Computing ». Il a fallu des années pour que cet effort porte ses fruits. Et cette perturbation a probablement été le facteur clé dans la décision de Microsoft de réduire son ambitieuse mise à niveau Longhorn et de la transformer en … Windows Vista.

L’échec de Microsoft dans la mobilité

Microsoft s’est repris avec Windows 7. Puis a livré le plus grand échec de sa longue histoire de systèmes d’exploitation : Windows 8. Il s’agissait d’un pari audacieux consistant à combiner PC et tablettes. Et ce fut un échec si spectaculaire que son architecte en chef, Steven Sinofsky, s’est vu offrir le choix de partir ou d’être licencié quelques jours seulement avant le lancement du produit. Il a duré trois ans, et son successeur, Windows 10, a ramené le menu Démarrer tout en supprimant presque tous les aspects de l’interface tactile de Windows 8.

Aucune discussion sur cette période ne serait complète sans une dissection approfondie des efforts longs, coûteux et infructueux de Microsoft pour percer sur le marché mobile. Cela a commencé avec Windows Mobile et s’est transformé en une véritable pression pour faire évoluer le système d’exploitation Windows afin qu’il fonctionne aussi bien sur les appareils mobiles que sur les PC.

Et pour couronner le tout, Ballmer a donné son feu vert à un accord pour payer 5,44 milliards d’euros (7,2 milliards de dollars) pour les activités de Nokia en 2013. Moins de 15 mois après la conclusion de l’accord, la société a plié l’affaire, prenant une dépréciation de 7,6 milliards de dollars, plus une charge de restructuration de 750 millions à 850 millions de dollars.

Le mandat de Steve Ballmer s’est terminé de manière ignominieuse, c’est certain. Le fait qu’il ait dû lutter contre l’effondrement de l’Internet et la crise financière de 2008 n’a pas aidé.

Satya Nadella

Satya Nadella, directeur général de Microsoft Corp. s’exprime lors d’un événement à San Francisco, Californie, le jeudi 27 mars 2014. David Paul Morris/Bloomberg via Getty Images

2015-2025 : Vers le cloud !

Lorsque le jour de l’an 2015 est arrivé, Satya Nadella était PDG de Microsoft depuis moins d’un an. Lorsqu’il a pris ses fonctions, la capitalisation boursière de l’entreprise était d’environ 269 milliards de dollars. Lorsque j’ai vérifié à l’instant, la capitalisation boursière avait atteint 2 900 milliards de dollars. Cela rappelle les débuts de l’entreprise, n’est-ce pas ?

Peut-être pourrions-nous revenir à ce Ballmer et lui attribuer une part du mérite de cette énorme progression. Après tout, c’est lui qui a promu Nadella à un poste de direction relevant directement de lui. Ballmer était également en charge des années où Microsoft investissait des milliards de dollars dans ses activités liées au cloud, Azure et Microsoft 365.

Ces investissements ont porté leurs fruits, comme le montre ce graphique.

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Les investissements de Microsoft dans les services de cloud ont été largement récompensés en termes de chiffre d’affaires. Graphique de Ed Bott/ZDNET

Windows est toujours une activité rentable pour Microsoft. Mais ce n’est plus le cœur de l’entreprise

Il faut reconnaître à Nadella le mérite d’avoir éliminé sans ménagement les activités non rentables. Et d’avoir recentré l’entreprise sur les services de cloud.

Nous avons déjà parlé de Windows Phone, qui était sous assistance respiratoire au début de l’année 2014. Internet Explorer traînait encore, absorbant les ressources de développement. Il est désormais décédé, sauf dans un mode bien caché et fortement sandboxé pour quelques cas marginaux sur lesquels les clients d’entreprise ont insisté.

La Xbox, en revanche, semble se porter à merveille.

Windows est toujours une activité rentable pour Microsoft. Mais ce n’est plus le cœur de l’entreprise. Les licences perpétuelles d’Office sont également en déclin, remplacées par des abonnements à Microsoft 365.

La pandémie a donné un coup de pouce inattendu à l’activité PC. Mais on ne sait pas combien de temps cela pourra durer. De plus en plus d’activités numériques sont effectuées sur des smartphones. Une activité dans laquelle Microsoft n’est impliquée que de manière marginale. Et les entreprises font durer les PC plus longtemps. Car la plupart de leurs charges de travail sont désormais effectuées dans le cloud.

Microsoft Copilot

Dimas Ardian/Bloomberg via Getty Images

L’avenir de Microsoft : L’IA et au-delà

Quelle technologie définira la prochaine ère de l’existence de Microsoft ? La sagesse populaire veut que l’IA soit la voie à suivre. Et c’est certainement la direction que prend l’entreprise en insistant pour intégrer Copilotdans chaque produit. Il est possible de tracer une ligne entre Clippy, l’assistant Office qui a fait l’objet de millions de blagues dans les années 1990, Cortana, l’assistant intelligent qui était censé être la réponse de Microsoft à Siri, et Copilot piloté par l’IA.

Microsoft travaille avec OpenAI depuis 2019, lorsqu’elle a investi 1 milliard de dollars dans l’entreprise. Et elle a versé au moins 12 milliards de dollars supplémentaires dans le partenariat depuis lors. Malgré une relation de concurrence gênante avec son partenaire. Et ce n’est qu’un acompte.

Le véritable investissement consiste à construire d’énormes centres de données pour gérer ces charges de travail informatiques intensives. Au début de l’année, Microsoft a annoncé qu’elle prévoyait de dépenser la somme astronomique de 80 milliards de dollars au cours de l’exercice fiscal 2025 pour construire ces centres de données.

Il s’agit là de paris gigantesques, et rien ne garantit qu’ils porteront leurs fruits.

Si l’histoire nous enseigne quelque chose, c’est que l’avenir est imprévisible. Et que les plus grands changements viendront d’événements que personne n’a vu venir.



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