Sur la Lune, la Chine veut réaliser une nouvelle mission audacieuse

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Plusieurs missions spatiales se sont concentrées sur la récupération d’échantillons de divers corps célestes ces dernières années. Après après avoir prélevé du sol lunaire lors des missions spatiales des années 70, des astéroïdes ont fait l’objet de prélèvements tandis que se prépare une mission de collecte d’échantillons de sol martien par la NASA et l’ESA…mais qui pourrait se faire doubler par la Chine.

Le pays a de très grandes ambitions en matière d’exploration spatiale et ses différentes missions à destination de la Lune ont déjà permis de récupérer ses propres échantillons mais aussi de se poser sur la face cachée de la Lune, ce qui n’avait jamais été fait.

Dans une nouvelle quête d’exploit spatial inédit tout autant que de prospection pour identifier les ressources potentielles exploitable du sol lunaire, la Chine veut maintenant ramener un échantillon de sol lunaire provenant de sa face cachée.

Ramener des échantillons de la face cachée

Ce sera l’un des objectifs de la mission Chang’e-6 qui doit être tentée l’an prochain après le lancement d’un nouveau satellite en orbite lunaire, baptisé Qeqiao 2, qui fera office de relais de communication.


Chang’e-4 circule sur la face cachée de la Lune

L’agence spatiale chinoise CNSA confirme ainsi une fenêtre de tir pour cette prochaine mission lunaire qui doit enchaîner les premières mondiales.

Les 8200 Kg de Chang’e-6 doivent quitter la Terre à bord d’un lanceur lourd Longue Marche 5 pour un périple de deux mois. Elle comprendra un alunisseur qui devra se poser dans la partie sud du cratère Apollo, un énorme cratère d’impact proche du pôle Sud sur la face cachée.

Collecte d’échantillons et observations scientifiques

Cet alunisseur pourra collecter jusqu’à 2 Kg d’échantillons de sol et puisés en profondeur. Un véhicule ascentionnel remontera ensuite les échantillons en orbite lunaire avant leur retour vers la Terre.

Cette collecte permettra d’en savoir plus sur la formation et la composition de la Lune, ainsi que sur son évolution en différentes couches. Chang’e-6 sera bardé d’instruments dont un conçu en France, l’instrument DORN (Detection of Outgassing RadoN) pour détecter la présence de radon.

Les échantillons ramenés seront d’abord distribués aux chercheurs et laboratoires chinois avant d’être proposés à des équipes internationales. Pour le matériau ramené par la précédente mission Chang’e-5, cette distribution s’est faite trois ans après leur récupération.



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