un suspect de 17 ans interpellé dans les Hauts-de-Seine

un suspect de 17 ans interpellé dans les Hauts-de-Seine


Un jeune homme de 17 ans a été interpellé et placé en garde à vue, jeudi 28 mars, à Malakoff, dans les Hauts-de-Seine, dans l’enquête sur les menaces d’attentats envoyées à des établissements scolaires, a appris l’Agence France-Presse auprès du parquet de Paris. L’interpellation a été faite par des policiers de la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris. Le suspect « n’a pas encore été auditionné », a précisé le parquet.

Ces derniers jours, plusieurs établissements scolaires, partout en France, ont été visés par des menaces d’attentat transmises via les espaces numériques de travail (ENT), reliant professeurs, élèves et parents d’élèves.

Au total, 323 menaces, dans 44 départements et 20 académies, ont eu lieu en France depuis le milieu de la semaine dernière, a dit le ministère de l’éducation jeudi à l’AFP.

Réunion jeudi après-midi au ministère de l’éducation

La ministre de l’éducation, Nicole Belloubet, a assuré mercredi, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, qu’« à ce stade il n’y a pas de fuite massive de données ou d’attaque en règle de nos systèmes d’information ». « Il n’y a pas de faille numérique globale », a-t-elle dit.

« Nous n’avons pas d’indications selon lesquelles ce seraient des attaques autres que françaises », avait déclaré la ministre sur France Inter mardi. « Lorsque les auteurs seront connus, les sanctions s[er]ont très lourdes. Cela peut aller jusqu’à des peines de prison. Et il y a déjà eu des (…) fausses alertes à la bombe [pour lesquelles] des peines de prison (…) ont été prononcées », avait-elle complété.

Une réunion doit avoir lieu jeudi après-midi au ministère de l’éducation avec des élus de collectivités territoriales et des éditeurs de logiciels scolaires, pour « identifier les mesures de riposte [à] mettre en place », selon Mme Belloubet.

Ces faits surviennent dans un contexte d’alerte maximale face à la menace d’attentat, à la suite de l’attaque qui a fait au moins 137 morts vendredi soir dans une salle de concert près de Moscou, menée par une « entité » de l’organisation Etat islamique, à l’origine, selon Emmanuel Macron, de « plusieurs tentatives » récentes sur le sol français.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.