Google est en train de sécuriser l’avenir de ses Pixel. Un groupe de responsables a rendu visite au Taïwanais TSMC et les deux entités seraient d’accord pour s’associer au moins jusqu’au Pixel 14.
Google cherche à améliorer ses Google Pixel sur un élément tout à fait central : leur puce. En effet, si les Google Pixel sont réputés pour leur interface, leurs capacités photo ou encore leurs fonctionnalités IA, ils ne brillent pas vraiment dans les tests de performances.
Depuis 2023, des rumeurs avancent que pour les futurs Pixel 10, attendus cet été 2025, Google se tournerait vers le fabricant de puces taïwanais TSMC, après plusieurs années passées aux côtés de Samsung Foundry. Il s’agit tout simplement du leader du marché à ce jour. Un tel choix pourrait se traduire très concrètement par une fabrication plus efficace et donc une meilleure gestion de la température.
Google x TSMC : ça se précise
Nous savions peu ou prou que Google se dirigeait vers le géant taïwanais, mais nous ignorions jusqu’ici s’il s’agirait d’un partenariat long terme ou non. Le site DigiTimes, souvent très bien informé sur ces sujets techniques nous apprend dans un article que les deux partenaires pourraient se projeter jusqu’en 2029 pour le Pixel 14 donc.
Dans le détail, l’article de nos confrères avance qu’à l’occasion d’une visite de responsables de Google chez TSMC, la coopération entre les deux entités a été envisagée pour « au moins 3 à 5 ans ». l’article précise plus loin que les deux firme voudraient au moins travailler ensemble jusqu’au Pixel 14, ce qui nous emmènerait jusqu’en 2029 minimum.
Pourquoi TSMC est vu comme un meilleur choix que Samsung Foundry ?
Depuis plusieurs années, TSMC est devenu la référence en matière de puces possédant le meilleures finesse de gravure. Le Tensor G5 du Pixel 10 est attendu avec une finesse de 3 nm par exemple.
Si Samsung Foundry, la division semiconducteur du géant coréen serait capable théoriquement de produire une telle puce, Google se tourne probablement vers TSMC car l’entreprise taïwanaise offre davantage de garantie.
Un épisode assez fameux permet de comparer les deux fabricants de puces. En 2021, Qualcomm fait confiance à Samsung Foundry pour son Snadpragon 8 Gen 1. Or, au fil des mois, les utilisateurs constatent que la puce souffre de problèmes de surchauffe. Un peu plus tard dans l’année, Qualcomm sortira une deuxième puce, le Snapdragon 8+ Gen 1, signée ce coup-ci TSMC. Ce SoC deviendra instantanément la référence du marché haut de gamme du fait d’une grande stabilité. Depuis Qualcomm n’a plus travaillé qu’avec TSMC pour ses SoC haut de gamme.
Samsung Foundry n’a toutefois pas dit son dernier mot. L’entreprise a décroché un juteux contrat auprès de Nintendo, puisqu’elle va s’occuper de la fabrication des puces Nvidia Custom intégrées à la Nintendo Switch 2. La console hybride fait suite à la troisième console la mieux vendue de l’histoire, la Nintendo Switch 1.
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Source :
DigiTimes