Voici les 7 plus grandes différences concrètes entre Windows et L …

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Lorsque j’ai fait le saut de Windows à Linux, Geocities n’en était qu’à ses débuts. Et le premier réseau social n’avait même pas encore été imaginé.

En d’autres termes, j’ai dû passer beaucoup de temps à me renseigner sur ce qu’était Linux et sur la manière de l’utiliser. En raison du manque d’informations de qualité, j’ai fini par installer Caldera OpenLinux sur Windows (sans savoir que j’aurais pu faire un dual boot). Ce qui signifie que je n’avais pas d’autre choix que d’apprendre les ficelles du système d’exploitation open source.

Vous ne voudrez probablement pas suivre cette voie. Vous voulez savoir dans quoi vous vous engagez.

Nous n’allons pas entrer dans les différences entre code propriétaire et code open source. Les différences que j’énumère ici sont celles que vous devez connaître pour une utilisation concrète au quotidien.

Passons aux choses sérieuses.

1. Le prix

Linux est gratuit. Point final.

Une licence Windows 11 Home vous coûte 145 € par machine. Vous ne pouvez pas réutiliser une licence et vous ne pouvez pas la partager. Si vous devez installer Windows sur un ordinateur, vous achetez une licence.

Bien entendu, la plupart des gens n’achètent pas de licence pour Windows parce que la plupart des PC sont livrés avec Windows préinstallé. Et que le coût de cette licence est inclus dans le prix d’achat. Mai d’une manière ou d’une autre, vous payez Windows.

Vous pouvez télécharger gratuitement une version ISO de Linux et l’installer sur autant d’ordinateurs que vous le souhaitez. Un, dix, cent, mille… peu importe. De plus, la plupart des logiciels que vous utilisez sous Linux sont également gratuits.

2. Reconnaissance du matériel

Certains pourraient le contester. Mais je suis convaincu que la reconnaissance du matériel sous Linux est bien meilleure que sous Windows. Voici pourquoi je dis cela.

Je peux installer Ubuntu, Pop!_OS ou n’importe quelle autre distribution Linux sans avoir à installer de pilote pour quoi que ce soit. Car le noyau est devenu tellement performant dans la prise en charge du matériel. En fait, je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai dû installer un pilote pour faire fonctionner un matériel sous Linux.

Mon imprimante (une Brother laser) est automatiquement détectée. Vidéo, son et réseau… tout est détecté automatiquement. Caméra vidéo ? Détectée. Moniteurs, claviers, souris ? Détectés. J’ai une webcam Razor Kiyo que Linux détecte et configure automatiquement. Cette webcam ne fonctionne pas automatiquement avec MacOS et Windows. Je dois télécharger un pilote pour qu’elle soit reconnue.

3. Modularité

C’est l’un des aspects de Linux que je préfère. Il est modulaire, à partir du noyau. Qu’est-ce que cela signifie ? Vous pouvez choisir ce que vous voulez.

Si vous n’aimez pas l’environnement de bureau, installez quelque chose de différent. Vous préférez un noyau à faible latence ? C’est possible. Vous ne voulez pas de X11 ? Installez alors Wayland. Et Pulseaudio ? Et Pipewire ? Pour presque tous les aspects de Linux, vous trouverez plusieurs options.

Avec Windows et MacOS, c’est impossible. En fait, avec Windows et MacOS, vous êtes coincé dans l’approche de Microsoft et d’Apple. Linux ne vous enferme pas dans une chose ou une autre.

4. Répertoires personnels

Je ne saurais vous dire combien de fois cette question a déconcerté les nouveaux utilisateurs de Linux à qui j’ai parlé. Vos fichiers et dossiers d’utilisateur sont stockés dans votre répertoire personnel (souvent appelé home, ~/ ou $HOME). Ce répertoire se trouve dans /home et porte le même nom que votre nom d’utilisateur, par exemple /home/olivia ou /home/nathan.

Sous Windows, le répertoire personnel est \Users\USERNAME. Et sous MacOS, il s’agit de /Users/USERNAME. Heureusement, la plupart des nouveaux utilisateurs de Linux ne s’embarrasseront pas de la ligne de commande.

Et les gestionnaires de fichiers par défaut permettent de localiser très facilement le répertoire personnel. Par exemple, GNOME Files (alias Nautilus) dispose d’une entrée Home dans la barre latérale gauche. Simple comme bonjour.

5. / vs \

Cela peut sembler insignifiant, mais les nouveaux utilisateurs de Linux sont souvent pris au dépourvu. Sous Windows, les répertoires sont séparés par une barre oblique inverse, comme \Users\jack.

Sous Linux, ils sont séparés par une barre oblique (donc /home/jack). Dans les rares occasions où je dois utiliser Windows, cela me perturbe toujours. Je prends immédiatement / comme délimiteur entre les répertoires d’un chemin d’accès et je dois réessayer.

Lorsque vous passez de Windows à Linux, vous faites la même chose (mais en sens inverse). Vous taperez \home\jack et serez informé que ce répertoire n’existe pas.

6. Sécurité

Linux est bien plus sûr que Windows.

Avec Linux, vous n’avez pas à vous soucier des logiciels antivirus ou anti-malware, car les mécanismes de sécurité en place empêchent les logiciels malveillants de faire des ravages. Cela ne veut pas dire que Linux est à l’abri des problèmes de sécurité. Si un ordinateur est connecté à un réseau, il est vulnérable. Mais Linux est loin d’être aussi vulnérable que Windows.

En près de 30 ans d’utilisation de Linux, je n’ai eu qu’un seul cas de logiciel malveillant. Il s’est produit lorsque j’ai hérité d’un serveur mal configuré à maintenir. Ce serveur contenait un rootkit qu’il était pratiquement impossible de supprimer. C’est un bilan assez impressionnant et c’est grâce à Linux que cela a été possible.

7. Sudo vs. ‘exécuter en tant qu’administrateur’

Lorsque vous avez besoin de privilèges d’administrateur sous Windows, vous pouvez cliquer avec le bouton droit de la souris sur un lanceur et sélectionner « Exécuter en tant qu’administrateur ». Dans de nombreux cas, on ne vous demande même pas votre mot de passe. Vous pouvez vous demander pourquoi Microsoft permet d’exécuter un logiciel avec des privilèges d’administrateur sans demander de mot de passe !

Sous Linux, chaque fois que vous devez exécuter une application ou une commande avec des privilèges d’administrateur, vous utilisez sudo. Lorsque vous utilisez sudo, vous devez saisir le mot de passe de votre utilisateur. Mieux encore, si votre utilisateur n’est pas membre de sudo (ou wheel sur les distributions basées sur Fedora), vous ne pouvez pas exécuter une application ou une commande avec des privilèges d’administrateur.

Si vous vous souvenez de ces différences, votre passage de Windows à Linux sera un peu plus facile.

Source : « ZDNet.com »



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