Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique en quoi le phénomène du « quiet quitting » redessine les frontières de notre vie professionnelle et personnelle.
Vous avez peut-être entendu parler du « quiet quitting », ou « désengagement silencieux » dans la langue de Molière, un phénomène qui émerge dans le monde du travail post-pandémique.
Cette expression est apparue il y a quelques semaines sur le réseau social TikTok, mais elle a fait beaucoup parler d’elle. Ce qui prouve que ce concept est loin d’être anecdotique.
Des travailleurs moins zélés
Revenons d’abord à sa définition. Dans quiet quitting, il y a le terme « démission » (ou « quitting »). Mais soyons clairs, dans les faits, les employés concernés ne quittent pas vraiment leur travail. Ils effectuent les tâches qui leur sont assignées, mais ne vont cependant pas chercher à en faire « plus ».
Respecter les horaires de travail, ne plus répondre aux e-mails le week-end et être de façon générale moins engagé dans la vie de l’entreprise, voilà en résumé le tableau.
Autrement dit, le quiet quitting est très différent d’un abandon de poste. Les travailleurs qui s’y adonnent n’échappent pas à leurs responsabilités professionnelles, mais abandonnent l’idée de se surpasser au travail. Finalement, c’est une manière aussi de dire que l’engagement au travail n’est pas le reflet de notre valeur personnelle.
Pressions et insécurités
Et pour les « quiet quitters », c’est important de le souligner. Les employés qui se sentent moins engagés dans leur travail réagissent ni plus ni moins aux pressions ressenties, ainsi qu’à l’insécurité de l’emploi dans certains secteurs.
Au fond, cela fait réfléchir à ce qui peut être vécu parfois comme du surmenage professionnel. Car si le haut débit, les logiciels et les appareils mobiles nous ont rendus plus productifs et plus efficaces en tant que travailleurs, peu de ces innovations ont considérablement allégé notre charge de travail.
Maintenant, les managers sont-ils disposés à l’entendre de cette oreille ? Car c’est à eux aussi que revient la responsabilité de créer un meilleur environnement de travail. Et ce par le biais de la meilleure des armes en société : la communication.
(function(d, s, id) { var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0]; if (d.getElementById(id)) return; js = d.createElement(s); js.id = id; js.src = "//connect.facebook.net/fr_FR/all.js#appId=243265768935&xfbml=1"; fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs); }(document, 'script', 'facebook-jssdk'));