L’tude du Chartered Institute of Information Security (CIISec) indique que les organisations ont t lentes adopter les normes du secteur.
Prs de la moiti d’entre elles (49 %) ne suivent pas les pratiques Cyber Essentials du gouvernement britannique, qui fournissent les meilleures pratiques de base, et seulement 20 % ont formellement adopt le guide « Ten steps to cyber security » du NCSC.
« Le fait de ne pas adopter les normes du secteur met les quipes de scurit dans l’embarras lorsqu’il s’agit de protger les organisations contre les cyberattaques, et ne fait qu’ajouter leur stress quotidien« , dclare Amanda Finch, PDG de CIISec, « Sans investir du temps et des efforts pour faciliter la vie des professionnels de la cyberscurit, les organisations s’exposent l’chec. Les gens ont besoin d’tre soutenus dans leur rle – avec les bons processus en place, les comptences pour faire leur travail efficacement, et des voies de progression claires. Sans cela, le secteur verra bientt des talents puiss, incapables de se dfendre contre des menaces en constante volution. »
Parmi les autres conclusions du rapport, 70 % des personnes interroges dclarent que les « personnes » constituent le plus grand dfi auquel elles sont confrontes en matire de scurit, par rapport la technologie (17 %) et aux processus (13 %). Le march de la cyberscurit est toujours considr comme solide, 75 % des personnes interroges estimant qu’il est « en croissance », et 15 % encore plus positif, qu’il est « en plein essor ».
La pandmie semble avoir amlior les perspectives d’emploi pour de nombreuses personnes : 33 % des personnes interroges dclarent que leurs perspectives d’emploi se sont amliores cause de la pandmie, et seulement 4,3 % disent que leurs perspectives se sont dtriores.
Malgr cela, les rpondants ont rencontr des obstacles la progression de leur carrire. Il s’agit notamment d’un manque de confiance en leurs propres capacits (38 %), d’un manque de soutien ou de mentorat de la part des organisations (38 %), de l’ide qu’ils n’ont pas les comptences ncessaires pour occuper un poste (36 %), du sentiment d’tre mal accueillis ou non accepts (28 %) et du manque d’opportunits de formation (28 %). La diversit reste galement un problme, 83 % des personnes interroges tant des femmes contre 12 % – tandis qu’un quart (26 %) des professionnels de la cyberscurit ne peuvent pas dire que leur organisation offre l’galit des chances.
Source : The Chartered Institute of Information Security (CIISec)
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