5 façons de concilier autopromotion et besoins de l …

5 façons de concilier autopromotion et besoins de l ...



Richard Drury/Getty Images

Bien qu’il n’y ait jamais eu de meilleur moment pour devenir un pro de l’IT épanoui, explorer les possibilités d’évolution de carrière n’est qu’un point de départ.

Les professionnels de l’IT qui veulent décrocher les plus hauts postes doivent attirer l’attention de leurs supérieurs. Selon la Harvard Business Review, l’autopromotion est un art délicat : « Vous avez besoin que les gens remarquent vos progrès et vos réalisations. Mais personne n’aime les vantards ».

Alors comment trouver le bon équilibre ? Cinq cadres partagent ici leurs conseils pour une autopromotion efficace.

1. Se concentrer sur les bons sujets

Anjali Shaikh, directrice générale chez Deloitte, explique que la montée en puissance de la tech dans les entreprises donne aux responsables informatiques plus de possibilités de se mettre en avant, à la fois au sein de l’entreprise et dans les évènements externes.

« Votre image personnelle peut être aussi importante que la marque de l’entreprise. Les DSI dynamiques et percutants sont souvent utilisés comme des aimants pour attirer les talents et mettre en évidence les succès technologiques de l’organisation » dit-elle.

Mme Shaikh explique à ZDNET que les pros de l’IT devraient choisir délibérément les sujets qu’ils abordent à l’extérieur de l’entreprise, et réfléchir soigneusement à la manière dont ces domaines affectent la perception de leur organisation.

« Ils doivent veiller à ce que leur image soit un signal positif pour les talents, tout en témoignant de l’engagement de leur organisation en faveur des clients et d’un développement de produits axés sur la technologie ».

« Harmoniser le « personal branding » avec l’image de l’entreprise, c’est faire preuve de stratégie en tirant parti à la fois de sa crédibilité personnelle et de la réputation de l’entreprise. »

2. Garder un œil sur les idées novatrices

JP Avelange, DSI d’Expereo, explique que la position élevée de la technologie dans la transformation de l’entreprise aujourd’hui signifie que les cadres informatiques doivent avoir un très bon profil.

« Dans leur « nouveau » rôle, l’autopromotion est la clé pour s’assurer que les contributions des DSI sont reconnues et qu’ils sont considérés comme des partenaires », dit-il.

Toutefois, l’autopromotion doit être équilibrée avec les exigences de l’entreprise. M. Avelange ajoute que pour atteindre cet équilibre, il faut mettre son ego de côté.

Les bons DSI réussissent communiquent régulièrement avec leurs homologues des directions métiers. Ils démontrent comment les projets créent de la valeur, que ce soit par un impact positif sur les résultats de l’organisation ou sur l’expérience des clients.

Les meilleurs DSI n’oublient pas non plus de garder un œil sur les tendances futures pour s’assurer que l’entreprise garde une longueur d’avance sur ses concurrents. « Simultanément, les DSI doivent stimuler l’innovation en explorant et en mettant en œuvre les technologies émergentes qui leur confèrent un avantage concurrentiel ».

3. Assumez vos responsabilités

Attiq Qureshi, DSI du Manchester United Football Club, explique que les pros de l’IT qui se contentent « d’occuper le terrain » auront du mal à trouver un équilibre entre l’autopromotion et les exigences plus larges de l’entreprise.

« S’ils considèrent qu’il s’agit d’un exercice d’orchestration et que leur travail consiste à comprendre les lignes de démarcation et à travailler avec différentes personnes à différents niveaux, ils ont plus de chances de réussir », dit-il.

M. Qureshi explique comment ce processus d’orchestration fonctionne pour lui au sein d’une équipe sportive de renommée mondiale.

Le club s’appuie sur des systèmes et des sources de données complexes, notamment :

  • Des informations sur les supporters dans la plateforme CRM
  • Des données sur les performances du football en lien avec les paramètres médicaux, nutritionnels et de récupération
  • Des systèmes de programmation pour les équipes à différents niveaux

Si l’on ajoute à cela le système de planning des jours de match, les réseaux Wi-Fi et le contenu numérique que le club partage avec les supporters du monde entier, M. Qureshi explique que sa réputation est étroitement liée « à la perception du public ».

« J’ai travaillé pour de grandes marques. Mais rien n’arrive à la cheville de Manchester United et du nombre de personnes qui vous suivent. Et pour moi, c’est une dynamique supplémentaire ».

« La notoriété du club est excellente. Elle ouvre des portes, permet d’avoir des conversations et facilite le recrutement et la fidélisation. Mais cela implique aussi des responsabilités. Notre système technologique doit être robuste, il doit être opérationnel et doit fonctionner. »

4. Jauger les défis auxquels les gens sont confrontés

Ambrose Earle, DSI de Southwest Traders, dit que les nouvelles opportunités se présentent lorsque l’on a prouvé sa capacité à travailler en étroite collaboration avec ses pairs. Et à les aider à atteindre leurs objectifs.

« Une grande partie de mon travail consiste à améliorer les processus, et non la technologie. Je pense que cette approche me permet de mieux comprendre le fonctionnement de l’entreprise et ses défis ».

M. Earle explique que son style de direction est axé sur la méthode Lean Six Sigma, une approche managériale qui vise à améliorer les performances en éliminant le gaspillage de ressources.

Plutôt que de se préoccuper d’autopromotion, M. Earle veille à ce que les employés puissent tirer le meilleur parti des outils.

Depuis qu’il a rejoint Southwest Traders en 2018, il s’est engagé à suggérer des solutions technologiques aux problèmes.

« Un grand défi pour moi lorsque j’ai été recruté ici était l’adoption. Les gens n’adopteront pas une technologie s’ils ne la comprennent pas » dit-il.

5. Montrez que vous apprenez constamment de nouvelles choses

Omer Grossman, DSI de CyberArk, dit que les pros de l’IT en devenir doivent se rappeler que l’amélioration personnelle est un travail constant. Et que tout chef d’entreprise n’est jamais un produit fini.

« L’environnement est en constante évolution. Pour réussir en tant que DSI, il faut apprendre en permanence ».

« Je suis toujours en train d’apprendre, de suivre des cours en ligne. Je rencontre des clients pour connaître leur avis et je suis actif dans les réseaux de DSI ».

Dans le cadre d’un processus d’apprentissage continu, de nombreux DSI cherchent à faire leur autopromotion en assumant plus de rôles, notamment en ajoutant des termes tels que « numérique » ou « transformation » à leur intitulé de poste.

Selon M. Grossman, les professionnels de l’IT qui se hissent au sommet, quelque soit le titre de leur poste, prouvent qu’ils sont capables d’exploiter de nombreuses capacités. Et ils obtiennent d’excellents résultats à l’intérieur de l’entreprise.

« Je pense qu’à terme, le DSI sera un cadre principalement tourné vers l’intérieur de l’entreprise. »

Source : « ZDNet.com »



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