Bienvenue dans l’ère du travail hybride, où les entreprises augmenteront la main-d’œuvre humaine avec des agents d’IA, affirme une étude du spécialiste de la technologie MuleSoft. Voici les sept principales tendances qui, selon Mulesoft, façonneront la transformation numérique en 2025 :
- Des maisons d’agents d’IA : L’entreprise autonome fondée sur une « maison d’agents » s’imposera, les organisations augmentant la main-d’œuvre humaine grâce à l’IA, ce qui leur permettra de se concentrer sur des tâches plus importantes.
- L’agentique mature : Les agents d’IA autonomes deviendront un élément essentiel de l’entreprise numérique moderne, à mesure que les stratégies d’IA atteindront un nouveau niveau de maturité.
- Architectures multi-agents : Ces technologies exigeront des garde-fous de gouvernance pour atténuer les risques en matière de sécurité et de protection de la vie privée sans nuire à la productivité des utilisateurs.
- RPA autonomes : Les capacités d’automatisation assistée par l’IA générative seront de plus en plus proposées par les fournisseurs d’automatisation des processus robotiques en 2025, à mesure que la technologie évoluera pour devenir plus autonome et pilotée par l’IA.
- Restructuration des entreprises pilotée par l’IA : Les structures de travail existantes seront démantelées, l’IA entraînant une transformation à grande échelle en modifiant la nature des rôles traditionnels et en en créant de nouveaux.
- Applications d’entreprise autopilotées : les applications réduiront les goulets d’étranglement en matière d’innovation et amélioreront les modèles d’IA en les connectant aux données les plus précises, les plus complètes et les plus pertinentes sur le plan contextuel.
- Amélioration de la vitesse d’exécution grâce aux super apps : Les super apps et les hubs de travail numériques offriront aux employés l’accès à un large éventail de capacités à partir d’une interface unique afin de suralimenter la productivité de la main-d’œuvre hybride.
Voici quelques résultats clés des cinq premières tendances révélées par MuleSoft.
Tendance 1 : L’entreprise numérique autonome va s’imposer
Selon le Forum économique mondial (WEF), près d’un quart (23 %) des emplois connaîtront un « changement structurel » au cours des cinq prochaines années en raison des avancées technologiques et des changements économiques.
Deloitte, quant à lui, a constaté que 63 % des chefs d’entreprise pensent que la main-d’œuvre autonome favorisera l’innovation et l’agilité au sein de leur organisation, et qu’ils sont bien placés pour en tirer parti.
Presque tous les responsables informatiques (91 %) affirment que leurs équipes sont actuellement impliquées dans des projets visant à créer des expériences connectées qui rationalisent les flux de travail au sein d’une main-d’œuvre numérique autonome.
Tendance 2 : Les agents autonomes vont proliférer avec la maturation de l’IA
Capgemini a prédit que 82 % des organisations prévoient d’intégrer des agents d’IA dans leurs opérations au cours des trois prochaines années. Capgemini a également noté que 56 % des entreprises prévoient d’utiliser de petits modèles linguistiques (SLM) au cours des trois prochaines années, et 60 % d’entre elles affirment que ces modèles sont plus faciles à adapter et à ajuster à des besoins spécifiques.
Selon Frost & Sullivan, les principales frustrations des utilisateurs à l’égard des agents virtuels sont les erreurs (34 %), la lenteur de la résolution (33 %) et les difficultés techniques (33 %).
Une mauvaise intégration est le thème commun à tous ces défis. Si les agents ne peuvent pas accéder aux données et aux capacités dont ils ont besoin pour comprendre les requêtes des utilisateurs, trouver une solution et résoudre ces problèmes pour eux, leur impact est sérieusement limité. Pas moins de 95 % des responsables informatiques affirment que les problèmes d’intégration sont un facteur clé qui entrave l’adoption de l’IA.
Tendance 3 : Les architectures multi-agents exigeront une gouvernance
L’explosion de la demande en capacités d’IA va exacerber le problème de la prolifération des API et des agents, qui se produit lorsque différentes équipes et différents départements construisent des intégrations et des automatisations sans aucune gestion ou coordination centralisée. On estime déjà qu’un quart des API n’est pas géré.
Selon une étude réalisée en 2023 par le Ponemon Institute et Traceable, trois cinquièmes des professionnels de l’informatique et de la sécurité ont déclaré que leur entreprise avait subi au moins une violation de données due à l’exploitation d’une API.
Le problème de la sécurité devrait se généraliser à mesure que les architectures multi-agents se développent. Selon les prévisions de Gartner, 25 % des violations de données dans les entreprises seront imputables à l’utilisation abusive d’agents d’IA d’ici à 2028.
Tendance 4 : L’automatisation des processus robotiques va évoluer
L’automatisation robotique des processus (RPA) aide déjà les entreprises à améliorer leur efficacité, à réduire leurs coûts opérationnels et à réduire le travail manuel de deux heures par semaine pour chaque employé, rien que dans le département informatique.
Ces avantages ont suscité un intérêt croissant pour la RPA. En fait, nous pourrions assister à une adoption quasi universelle de cette technologie d’ici 2028, selon Deloitte. En 2025, les organisations feront évoluer leur utilisation de la technologie RPA afin de réduire le besoin d’humains à chaque étape du processus opérationnel. Elles utiliseront des agents autonomes pour effectuer une plus grande partie des tâches lourdes, telles que la programmation des robots RPA.
Gartner prévoit que 90 % des fournisseurs de RPA offriront des capacités d’automatisation assistée par l’IA en 2025.
Tendance 5 : Les structures existantes seront démantelées à mesure que l’IA favorisera le changement
Les organisations subissent une transformation globale, qui verra leurs structures de travail actuelles démantelées en 2025, à mesure que l’IA s’intègre de manière plus centrale dans les rôles des employés.
Accenture a affirmé que 40 % de toutes les heures de travail peuvent être influencées par les LLM.
En automatisant intelligemment les tâches des travailleurs, les organisations peuvent augmenter leur productivité et économiser près de 14 % sur les coûts d’exploitation, selon IDC.
L’IA présente de nombreux avantages pour l’ensemble de l’entreprise, mais surtout pour les développeurs. Aujourd’hui, 85 % des responsables informatiques estiment que l’application de l’IA a augmenté la productivité des développeurs dans leur entreprise.
Deloitte a constaté que les trois quarts des organisations ont augmenté leurs investissements dans la gestion des données, reconnaissant que les développeurs auront besoin d’infrastructures de données robustes pour déployer efficacement des solutions d’IA.
Gartner a constaté que 54 % des organisations ont désormais un responsable de l’IA ou un leader de l’IA. Dans les organisations plus matures, le cadre qui occupe ce poste est chargé de diriger la stratégie globale qui sous-tend l’adoption de l’IA.
Alors, les DSI doivent-ils viser la performance ou la stabilité ? Grâce à l’intégration de l’IA, les chefs d’entreprise ne sont plus obligés de faire des compromis. Les tendances qui façonnent la transformation numérique en 2025 soulignent comment l’IA peut nous aider à concevoir nos entreprises comme un avion furtif. Les tendances révèlent également que les entreprises les plus performantes utilisent l’IA pour se décharger de certaines tâches et dynamiser leurs équipes, une combinaison de transfert cognitif et de mise à niveau cognitive.
Pour en savoir plus sur les tendances qui façonneront la transformation numérique en 2025, vous pouvez consulter le site ici.