Bientôt un nouveau festival dans la ville de Cannes. Robin Leproux, ex-président du Paris-Saint-Germain (PSG) et ancien dirigeant de M6, et Antoine de Tavernost, patron de l’agence de communication événementielle Auditoire, ont annoncé jeudi 13 octobre la création dans la ville balnéaire d’un festival international dévolu aux industries créatives du jeu vidéo. L’événement, baptisé Cannes Gaming Festival et dont la première édition doit se tenir en octobre 2023, sera organisé autour d’une cérémonie de remise de prix dans l’esprit des grands rendez-vous cannois.
« En échangeant avec les équipes de la ville de Cannes, j’ai eu un déclic en me disant : “On n’a pas de festival international pour le 10e art qu’est le jeu vidéo, équivalent du 7e art pour le cinéma à Cannes.” Une fois que j’ai eu cette idée, je me suis dit qu’il fallait absolument organiser ça », explique à l’Agence France-Presse Robin Leproux, aujourd’hui cofondateur d’Espot, plus grand centre physique de gaming en Europe, basé à Paris. L’ancien président du PSG s’est associé avec Antoine de Tavernost pour créer ce festival dédié à « la première industrie culturelle mondiale » en ce qui concerne le chiffre d’affaires, loin devant l’industrie musicale et celle du cinéma. « On veut donner ce souffle à l’industrie [du jeu vidéo] et la reconnaissance qu’elle mérite », appuie Antoine de Tavernost.
D’autres cérémonies existent déjà
Pourquoi créer une nouvelle cérémonie alors qu’il existe déjà, depuis 2020, les Pégases en France ainsi que, depuis 2014, les Game Awards aux Etats-Unis ? Aucune incompatibilité pour Antoine de Taversnot, qui explique au Figaro entendre faire du Cannes Gaming Festival l’équivalent de la « Palme d’or du jeu vidéo » tandis que les Pégases sont, le plus souvent, davantage comparés aux Césars.
La remise des prix du premier Cannes Gaming Festival sera portée par un jury « international » incarné par des « personnalités légitimes, connues et passionnées » pour récompenser « la création et les artistes » de l’univers dans un « show hybride » entre physique et numérique, insistent encore les cofondateurs. Dès 2024, le format du festival se développera sur cinq jours, intégrant des rendez-vous réservés aux professionnels et un festival grand public en complément de la cérémonie de remise des prix.