Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous parle du télescope James-Webb et de l’engouement scientifique qu’il suscite, à la poursuite du Big Bang.
Si vous êtes récemment tombé sur des images de l’espace à couper le souffle, vous venez probablement de voir le fruit du travail du télescope James-Webb.
Lancé il y a un peu moins d’un an, il est parvenu à capturer avec une incroyable précision les piliers de la création, 27 ans après le premier cliché pris par son prédécesseur, le télescope Hubble.
Situés à 6 500 années-lumières de notre bonne vieille Terre, dans la nébuleuse de l’Aigle, les piliers de la création illustrent des étoiles scintillantes qui se forment dans des nuages denses de gaz et de poussières.
Télescope infrarouge
Si cette image venue tout droit des profondeurs de l’Univers a été largement partagée sur la toile, elle révèle des progrès immenses réalisés en imagerie spatiale.
Concrètement, le télescope James-Webb observe le monde à des longueurs d’onde infrarouge. Cette découverte scientifique permet de regarder plus profondément dans l’espace pour voir les premières étoiles et galaxies de l’univers qui se sont formées après le Big Bang.
La lumière infrarouge rend également visibles les étoiles et les systèmes planétaires qui se forment à l’intérieur de nuages de poussière et qui seraient autrement opaques.
Par comparaison, le télescope Hubble fonctionnait quant à lui sur une longueur d’onde ultraviolette, une technologie moins adaptée à l’observation des objets dans le lointain.
Un projet très coûteux
L’objectif de James-Webb est d’aider les scientifiques à rechercher les premières galaxies formées après la création de l’univers et d’étudier l’évolution de ces galaxies. La nouvelle vue des piliers aidera les chercheurs à en savoir plus sur la formation des étoiles grâce à un décompte beaucoup plus précis des étoiles nouvellement formées et des quantités de gaz et de poussière.
Le télescope Webb a été conçu pour fonctionner pendant un minimum de cinq ans, mais l’objectif est que la durée de vie globale de la mission soit supérieure à 10 ans. Car la logique est à la rentabilité. Le projet devrait coûter 9,7 milliards de dollars sur 24 ans à la NASA. Oui vous avez bien entendu, 9,7 milliards. Quant au développement de l’engin spatial proprement dit, il a coûté environ 8,8 milliards de dollars et un montant supplémentaire de 861 millions de dollars est prévu pour soutenir cinq années d’exploitation.
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