Même les voitures pas chères voient leur prix flamber. La plus accessible des voitures électriques en France franchit la barre des 20 000 euros !
Le marché automobile n’échappe pas à l’envolée des prix des matières premières. En conséquence, plusieurs constructeurs ont dû revoir à la hausse le prix de leurs véhicules. Les évolutions tarifaires sont évidemment plus visibles chez les constructeurs low cost et sur les modèles les plus accessibles. Dacia n’échappe pas à la règle et le constructeur roumain, propriété de Renault, va donc effectuer un ajustement du prix de la Spring, son seul et unique véhicule électrique et l’un des moins chers du marché.
Selon nos confrères d’Automobile propre, le tarif de la Dacia Spring va encore augmenter. En effet, la petite citadine avait déjà subi plusieurs hausses conséquentes de son tarif (en début d’année, au printemps et à l’été). Dès le 3 novembre, la nouvelle grille tarifaire portera le prix de la Spring au-delà de 20 000 euros. Concrètement, le modèle d’entrée de gamme, la finition « Essential » prend 1 000 euros pour passer de 19 800 à 20 800 euros. La finition supérieure, « Expression » augmente également de 800 euros pour afficher un tarif de 22 100 euros.
Près de 4 000 euros de hausse en un an
Pour avoir une mesure de la hausse des prix, il faut comparer ces nouveaux tarifs non pas avec les précédents, mais avec ceux au lancement de la citadine électrique. En effet, au printemps 2021, la Spring se négociait à partir de 16 990 euros et s’affichait comme le véhicule électrique le moins cher du marché français. Un peu plus d’un an plus tard, la facture a pris 3 810 euros soit près de 20% supplémentaire !
Malgré ces hausses successives de tarif, la Dacia Spring reste la 5ᵉ voiture électrique la plus vendue en Europe, en septembre, avec près de 5 000 unités écoulées. Ce n’est pas ce succès qui a poussé la marque roumaine à repositionner son véhicule. Dacia répercute la hausse du cours des matières premières qui fait notamment flamber le prix des batteries.
En revanche, il est possible de s’interroger sur le montant de ces hausses. En effet, celles-ci sont présentes chez tous les autres constructeurs ou presque, mais dans des proportions moins importantes que chez Dacia. Le prix de la Spring est-il à ce point lié au tarif de sa batterie ou Dacia profite-t-il des conditions d’attribution du bonus écologique (limité à 27% du prix du véhicule) pour jouer sur les prix ?
Quelle que soit la raison invoquée, ce que le consommateur risque de retenir à la fin, c’est que cette Spring qu’il pouvait s’offrir pour un peu plus de 12 000 euros il y a un an, en coûte désormais 15 000.
Source :
Automobile Propre