Orange Cyberdefense boucle deux nouvelles acquisitions en Suisse

Orange Cyberdefense boucle deux nouvelles acquisitions en Suisse


Après les français Atheos en 2014 et Lexsi en 2016, le néerlandais SecureLink en 2019 et le britannique SecureData la même année, Orange Cyberdefense renoue avec le renforcement par croissance externe. La société vient ainsi de boucler au début du mois de novembre le rachat de deux entreprises suisses, SCRT et Telsys, pour un montant non communiqué.

Trois ans de pause

L’opération de croissance externe n’est pas surprenante. Orange Cyberdefense avait déjà annoncé chercher de bonnes affaires pour encore grossir il y a un an. Après trois ans de pause, marquées par la pandémie, c’est donc fait.

Les deux acquisitions interviennent après un profond renouvellement du top management. Stéphane Richard a été remplacé par Christel Heydemann à la tête de l’opérateur telecom, tandis qu’Hugues Foulon, déjà en charge de la cybersécurité dans le groupe depuis 2018, a désormais les coudées franches depuis le départ de Michel Van Den Berghe au printemps 2021.

Sur le papier, ces deux rachats semblent prometteurs pour cet acteur central dans la cybersécurité française. Selon l’entreprise, SCRT est ainsi leader sur le marché romand de la cybersécurité. Au total, les deux sociétés rachetées emploient environ 100 salariés et proposent des prestations de service, de hacking éthique, de conseil, de remédiation en cas de crise, ou encore de gestion de solutions informatiques.

Objectif d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires

« Ces nouvelles équipes de qualité viennent augmenter l’ensemble de nos capacités », a déclaré Hugues Foulon. Orange Cyberdefense, qui compte 2 700 chercheurs et analystes, espère ainsi accélérer son expansion sur le territoire suisse-allemand avec ces nouvelles troupes, la Suisse étant de façon globale le septième marché européen de la cybersécurité.

Orange Cyberdefense revendique désormais une présence dans neuf pays européens : Allemagne, Belgique, Danemark, France, Pays-Bas, Norvège, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

L’entreprise, qui vise la place de leader européen de la cybersécurité, veut atteindre le chiffre d’affaires d’un milliard d’euros l’année prochaine, dont environ un tiers est réalisé dans l’Hexagone.





Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.