Google a profité de sa conférence développeur I/O 2022 pour présenter une série de nouvelles fonctions liées à la sécurité et la protection des données. Côté sécurité, la principale nouveauté est la généralisation de la protection anti-malware et anti-phishing au sein de la gamme Workspace. Les codes et liens malveillants étaient déjà détectés dans la messagerie Gmail. Désormais, ils le seront également dans le traitement de texte Docs, le tableur Sheets et la visionneuse Slides.
Ce n’est pas étonnant, car avec l’augmentation du nombre de télétravailleurs, les pirates se sont adaptés et ont développé de plus en plus de scénarios d’attaque fondés sur des documents partagés vérolés.
L’ouverture d’un tel fichier devrait donc bientôt générer des alertes similaires à ceux que l’on connaît déjà sur Gmail. Cette nouvelle couche de protection sera activée pour tous les utilisateurs de Google Workspace d’ici à la fin de l’année.
Côté protection des données, Google va ajouter deux nouveaux outils de contrôle. Le premier vous permettra de facilement supprimer des résultats du moteur de recherche lorsqu’ils contiennent vos données de contact : numéros de téléphone, adresses postales, adresses électroniques. Cette procédure sera accessible d’ici quelques mois dans l’appli mobile Google, ainsi qu’au travers des trois points situés près de chaque résultat de recherche individuel.
Le second outil est un nouveau panel baptisé « My Ad Center » permettant de configurer plus aisément les publicités personnalisées qui sont affichées dans la recherche ou sur YouTube. L’utilisateur pourra les désactiver totalement — ce qui ne supprimera pas les pubs, mais les rendra moins ciblées. Il pourra aussi paramétrer en détail les sujets qui l’intéressent. L’outil sera disponible d’ici à la fin de l’année.
Enfin, Google continue de développer des techniques avancées pour protéger les données personnelles, comme l’apprentissage fédéré ou la confidentialité différentielle. Toutes ces nouvelles techniques seront désormais rassemblées sous l’appellation « Protected Computing ». L’idée est de favoriser au maximum le traitement des données en local et d’appliquer des procédés de dé-anonymisation.
Source : Google