Près des trois quarts (74 %) des développeurs recherchent activement un nouveau poste, ou du moins sont ouverts à de nouvelles opportunités, selon une enquête de StackOverflow.
Parmi les plus demandeurs, on trouve les jeunes développeurs : 27 % des 20-24 ans chercheraient activement un nouvel emploi, contre 21 % chez les 25-34 ans, 17 % chez les 35-44 ans et seulement 12 % chez les 45-54 ans.
L’enquête menée auprès de 2 600 développeurs souligne également que le pourcentage de jeunes développeurs recherchant activement à changer de poste a augmenté de neuf points en une année.
Viser les entreprises rentables dans sa recherche d’emploi
Prashanth Chandrasekar, CEO de StackOverflow, conseille toutefois aux développeurs de veiller à la rentabilité et aux liquidités de l’entreprise qu’ils visent.
« Les développeurs – et tout individu envisageant de changer, d’ailleurs – doivent faire preuve de diligence raisonnable. L’économie est volatile et devrait le rester. Inévitablement, nous assisterons à la faillite de diverses entreprises », met-il en garde.
« Recherchez des organisations bien capitalisées et qui ont une perspective réaliste de rentabilité. Je recommande également à tous les développeurs de continuer à apprendre. La technologie évolue rapidement et ceux qui développent continuellement leurs compétences seront toujours les plus attrayants pour les employeurs. »
La demande reste forte
Malgré la vague récente de licenciements dans le secteur de la technologie, Prashanth Chandrasekar estime que les développeurs n’ont pas à s’inquiéter, car la plupart des entreprises continuent de moderniser leur technologie.
« Les développeurs peuvent rester confiants quant à leurs perspectives d’emploi, car ils restent très demandés. Quel que soit le secteur, tous les CIO/CTO avec lesquels je discute projettent la modernisation de leurs technologies en 2023 », avance-t-il.
Selon le CEO, cette attitude ne devrait pas changer, malgré l’incertitude économique. Le problème, c’est que le réservoir de talents techniques inexploités et disponibles n’est pas si grand. C’est pourquoi la vague récente de licenciements, même si elle a été très médiatisée, n’est pas synonyme d’un renversement du déséquilibre de longue date qui subsiste entre l’offre et la demande de développeurs.
Le salaire ne fait pas tout
Parmi les développeurs interrogés dans le cadre de cette enquête, seuls 54 % estiment qu’un meilleur salaire est le principal facteur de motivation pour changer d’emploi. « Indépendamment de la situation économique, il est clair que le salaire est important, mais il ne fait pas tout », souligne Prashanth Chandrasekar.
Pour retenir un développeur, les meilleurs arguments sont donc le salaire (54 %), mais aussi les possibilités d’apprentissage (54 %), et surtout la flexibilité (58 %).
Les développeurs veulent également de la flexibilité dans leurs horaires et du télétravail : parmi les interrogés, 46 % se plaignent de devoir commencer et finir leur journée de travail à une heure précise, et 44 % de devoir se déplacer pour travailler dans un bureau.
Source : ZDNet.com
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